Hiriart : "Prouver ce que je vaux"

Qu"attendez-vous de ce match contre Dax ?

Bruno HIRIART : Le but sera de rejouer un peu et de reprendre du plaisir sur le terrain. Ce sera difficile parce que nous avons seulement deux jours de travail ensemble. Nous nous sommes retrouvés jeudi à Salies-de-Béarn et nous avons bossé quelques lancements de jeu mais il n'y aura pas de cohésion et il sera difficile de faire une grosse performance.

Le but n'est-il pas surtout de se faire repérer ?

B.H. : Bien sûr. Je vais essayer de faire de mon mieux pour qu'un entraîneur ou un dirigeant parle de moi dans un club. Nous pensons tous à ça. Mais comme je le disais, ce ne sera pas simple parce que nous n'avons pas de collectif et que nous jouerons face à une équipe qui sera bien en place.

Une équipe que vous connaissez bien, puisqu'il s'agit de Dax, votre ancien club...

B.H. : Ce sera un peu particulier pour moi. Les conditions ne seront pas idéales pour faire un grand match mais je serai peut-être un peu plus motivé que les autres. Je n'ai pas d'esprit de revanche mais je veux prouver à mes anciens dirigeants ce que je vaux et leur montrer que j'ai des qualités.

Abordez-vous ce match comme celui de la dernière chance dans l'optique de retrouver un club ?

B.H. : Non, pas du tout. Personnellement, je vais donner mon maximum mais ce match ne sera pas une fatalité. D'autant que je continue à m'entraîner très sérieusement. Depuis lundi, je m'entraîne avec le BO jusqu'à ce que je trouve un club. Je travaille comme un fou en attendant que les choses se décantent. J'espère être engagé dans un club comme joker médical voire comme joueur supplémentaire.

Vous entraîner avec le BO doit vous faire beaucoup de bien .

B.H. : Enormément. Depuis trois ou quatre mois, j'étais très stressé et tout le temps énervé. Je vais beaucoup mieux depuis que j'ai repris avec Biarritz. J'ai été très bien accueilli par les autres joueurs et l'encadrement. Il y a une très bonne ambiance et tout le monde m'a bien intégré. On ne m'a jamais laissé à l'écart durant les exercices. Cela me fait beaucoup de bien.

D'autant que le troisième ligne Peio Som, qui était dans votre cas l'an dernier, avait finalement été embauché comme joker médical par le BO en cours de saison...

B.H. : Oui, je me dis "pourquoi pas ?"...

Comment vivez-vous cette période un peu difficile ?

B.H. : Ce n'est pas simple effectivement. On passe de tout à rien. Il y a trois ou quatre mois, je ne pensais pas me retrouver dans une telle situation. C'est très dur une fois qu'on y est. J'espère que les choses vont avancer assez vite. Je croise les doigts.