La 13e journée en questions

Pourquoi Lou-Aurillac se joue-t-il vendredi soir ?

En raison de la fête des Lumières, qui se tient à Lyon du 5 au 8 décembre. Le Lou veut qu’un maximum de ses supporters puisse assister à la rencontre et a donc demandé à la LNR, qui l’avait programmée samedi à 18h30, de l’avancer à vendredi soir 19 heures. Cela a été accepté. Ce n’est pas la première fois qu’on joue un vendredi en Pro D2 cette saison. Grenoble-Pau, lors de la 4e journée, avait été décalé pour que le rugby ne fasse pas concurrence au football. Le GF38 recevait Rennes ce soir là en Ligue 1. Même chose pour la rencontre entre Lyon et Auch lors de la 7e journée, qui ne voulait pas pâtir du match de foot Lyon-Sochaux programmé le samedi soir. Enfin, d’autres matchs seront avancés d’ici la fin de l’année en raison du report de Pau-Colomiers au 23 décembre pour cause de grippe A. On sait déjà que Pau-Auch aura lieu le 18 décembre pour respecter le délai de 72 heures requis entre deux rencontres.

Qui part favori du choc Narbonne-Agen ?

Narbonne a beau occuper une belle quatrième place du classement et on aura beau jouer au Parc des Sports et de l’Amitié dimanche, ce sera bien Agen le favori du choc de la 13e journée. Car les Lot-et-Garonnais, qui sont leaders avec huit points d’avance sur leur dauphin, sont dans une forme impressionnante. Ils n’ont pas perdu depuis cinq journées, possèdent la meilleure attaque et la meilleure défense du championnat, et ont remporté quatre de leurs six matchs à l’extérieur cette saison. "Pour nous, ce match est un véritable test", prévient le demi de mêlée agenais Sylvain Dupuy dans Midi Olympique. Les Narbonnais, vainqueurs à Auch le week-end dernier, sont prévenus. Mais pour eux aussi il s’agira d’un test, et ils comptent bien répondre présents pour consolider leur place parmi les demi-finalistes potentiels.

Comment Colomiers a-t-il préparé la réception de Mont-de-Marsan ?

Pas de la meilleure des façons, c’est sûr. En raison de cinq cas de grippe A dans leur effectif, les Haut-Garonnais n’ont pas joué le week-end dernier – leur match à Pau a été reporté au 23 décembre – et ils ont été confinés à l’isolement jusqu’à mardi. Autant dire que leur préparation a été perturbée. D’autant qu’ils comptent onze joueurs dans leur infirmerie. Pourtant, l’entraîneur Nicolas Hallinger veut faire, contre mauvaise fortune, bon cœur : "La coupure a été assimilée par les joueurs, explique-t-il dans Midi Olympique. Depuis mardi, nous mettons en place des stratégies de jeu que nous espérons valider samedi soir." Colomiers, qui reste sur deux défaites, en a bien besoin. Il flirte dangereusement avec la zone rouge du "haut" de sa quatorzième place, à trois points du premier relégable, Aix.

A quand remonte le dernier derby entre Tarbes et Lannemezan ?

Cela fait 22 ans que les voisins de Bigorre n’ont pas croisé le fer. Leur dernière confrontation date de 1987-1988. "Le Stado de Philippe Dintrans était venu gagner de peu sur le plateau et l’avait emporté plus largement au retour", se remémore le président du Cal, Jean-Louis Fourcade, dans Midi Olympique. Une affiche rare, qui attise la curiosité. Le stade Maurice-Trélut devrait enregistrer sa meilleure affluence de l’année samedi soir. Dès mardi, 2000 places avaient déjà été vendues. Et même si les deux équipes ne jouent pas le haut du tableau (Tarbes est onzième au classement alors que Lannemezan occupe la place de lanterne rouge), il s’agit d’un match forcément spécial dans les Hautes-Pyrénées. Le demi de mêlée de Tarbes Thierry Lacrampe, lui-même Bigourdan, en convient : "C'est un grand rendez-vous pour nous joueurs, certes, mais pour toute une région, tout le département des Hautes-Pyrénées. Un rendez-vous particulier...", explique-t-il sur le site internet du TPR.