Fortassin : "Tarbes doit franchir un cap"

Par Rugbyrama
  • Fabien FORTASSIN - Septembre 2009 - Racing
    Fabien FORTASSIN - Septembre 2009 - Racing
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Trois ans après son départ pour évoluer en Top 14, le demi d’ouverture Fabien Fortassin revient à Tarbes, le club qui l’a révélé. Pour notre site, il explique les conditions de son retour au TPR, ses ambitions personnelles ainsi que celles du club qui doit, selon lui, "franchir un cap cette saison".

Vous avez signé à Tarbes, un club dont vous êtes parti il y a trois ans. Qu’est-ce qui a motivé votre choix ?

Fabien FORTASSIN : J’ai toujours dit que je reviendrais un jour à Tarbes. Je ne savais pas quand mais je savais que cela se ferait un jour ou l’autre. Là j’ai eu l’occasion et j’avais vraiment envie de revenir chez moi. J’avais touché le haut niveau avec Montauban et le Racing. Je ne pouvais pas aller plus haut. Tarbes m’a aussi proposé un projet sur le long terme. Ce n’était pas évident de refuser.

Il vous restait pourtant une année de contrat avec le Racing.

F.F : Oui, c’est vrai. Mais j’ai sondé le club et les dirigeants pour savoir s’ils comptaient sur moi pour les prochaines années. Il ne se sont pas opposés à un départ et c’est à ce moment-là que j’ai décidé de partir. Et j’ai de suite pensé à un retour à Tarbes. Les négociations ont alors pu débuter.

N’était-ce pas tentant de rester au Racing vu le recrutement haut de gamme opéré par le club avec les arrivés de Juan-Martin Hernandez, Benjamin Fall ou Mirco Bergamasco ?

F.F : C’est toujours intéressant en effet d’évoluer avec de tels joueurs. Mais je ne savais pas si j’allais pouvoir faire ma place parmi eux. Il ne me restait qu’un an de contrat et j’avais aussi un peu peur car je revenais d’une blessure à la hanche au mois de février dernier qui m’avait fait rater de nombreuses rencontres. J’ai peu joué depuis et je ne savais pas trop si on allait me faire confiance. Je ne voulais pas terminer mon contrat sans jouer car cela aurait été dur de retrouver par la suite un club. Mon avenir aurait été incertain.

Aviez-vous gardé contact avec le club de Tarbes depuis votre départ ?

F.F : J’ai toujours suivi les résultats du club et j’ai aussi gardé contact avec les anciens comme Sébastien Caujolle ou Thomas Lasserre.

Pas trop dépaysé donc pour vos retrouvailles avec l’équipe bigourdane ?

F.F : Non pas trop. J’ai même retrouvé certains jeunes avec lesquels j’ai évolués comme Loic Bernad ou Jérémy Hurou. Toutefois, je n’ai pas pu trop voir le groupe car je suis arrivé assez tard et les joueurs avaient déjà repris l’entraînement depuis le 14 juin. Au final, je ne les ai côtoyés que deux jours car le club a offert deux semaines de vacances jusqu’au 11 juillet. Pendant ce temps, j’en ai profité pour faire mon déménagement de Paris à Tarbes donc les véritables retrouvailles seront pour bientôt.

Quelles sont vos ambitions sur le plan personnel ?

F.F : J’aspire sincèrement à retrouver du temps de jeu et surtout à me faire plaisir car cela fait un petit moment que je n’ai pas joué. Après, je souhaite bien évidemment apporter mon maximum afin que l’équipe colle au haut du tableau.

Justement, sentez-vous Tarbes capable de jouer les premiers rôles cette saison dans un championnat plus homogène que les années précédentes ?

F.F : Nous n’avons pas encore fait d’entraînement avec ballon donc la valeur du groupe n’est pas encore établie. C’est donc difficile de répondre. Mais il faudra éviter impérativement de se retrouver dans le ventre mou du championnat. Tarbes a besoin de franchir un palier. J’espère qu’on évitera les blessures car cela a un rôle indéniable dans le bon déroulement d’une saison. Le club n’est pas riche quantitativement même si la qualité est présente. Nous devrons aller le plus loin possible car si en février ou mars nous n’avons plus rien à jouer, que ce soit le maintien ou la qualification, alors ce ne sera plus trop motivant. Il faut donc que Tarbes affiche de réelles ambitions.

La première rencontre sur la pelouse de Narbonne s’avère donc primordiale ?

F.F : Oui, tout commence par Narbonne. Nous savons très bien que cela ne sera pas évident mais cela serait une bonne chose de gratter des points à l’extérieur. Il va falloir s’accrocher immédiatement pour mettre le club dans les meilleures conditions possibles.

Que pensez-vous des problèmes financiers qui plombent le club ?

F.F : C’est un peu habituel les problèmes d’argent à Tarbes. Ce n’est pas la première fois que les dirigeants sont confrontés à cela. Je ne pense pas que les joueurs soient affectés mais bon, cela serait quand même agréable si cela pouvait être résolu au plus vite.

Dernière question : savez-vous à quel poste vous allez évoluer avec le TPR ?

F.F : Je suis venu ici pour jouer à l’ouverture. Philippe Bérot, l’entraîneur, cherchait un dix buteur donc en principe j’occuperais cette fonction. Et puis, j’aime bien ce poste car on touche souvent le ballon. Après je n’ai pas de préférence car je peux aussi évoluer à l’arrière. J’ai fait quelques matchs en 15 et je me suis bien régalé. Mais bon, la priorité reste quand même l’ouverture.

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