Retour vers le futur

Par Rugbyrama
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Grâce à leur victoire en finale contre Oyonnax (14-12) à Montpellier, les Albigeois remontent en Top 14, un an après avoir l'avoir quitté sur tapis vert. Personne ne l'avait fait avant eux. L'USO, de son côté, a confirmé son nouveau statut et n'a pas à rougir.

Incroyable dénouement ! Un an après avoir quitté le Top 14. Une victoire obtenue d'un souffle, à l'image d'une saison durant laquelle les hommes d'Eric Béchu n'auront rien lâché. La sirène avait retenti et l'Oyonnaxien Sébastien Bouillot, de près de 60 mètres, avait la gagne au bout du pied. Sa pénalité était trop courte toutefois et c'est Albi qui atteignait le paradis après 12 mois de purgatoire.

A la 14e minute de jeu, le buteur oyonnaxien Pierre-Yves Montagnat avait inscrit les trois premiers points du match... Le ballon avait rebondi sur la barre transversale et était tombé du bon côté pour lui ! Moins d'un quart d'heure plus tard, l'ouvreur albigeois Frédéric Manca avait donné un coup de pied décroisé que Montagnat, sous la pression de Guffroy, n'était pas parvenu à maîtiser. Plein d'pportunisme, Pierre-Gilles Lakafia s'était emparé du ballon pour marquer en coin pour donner l'avantage aux Tarnais (5-3). Ces deux actions étaient déjà le symbole d'un match qui allait basculer sur un rien. Sur des détails. Ainsi s'acquiert une accession en Top 14.

Des intentions et du culot

Alors que la pluie s'était abattue sur Montpellier durant tout le début de journée, le ciel héraultais s'était dégagé quelques minutes avant le coup d'envoi de cette finale pour laisser place à un grand soleil. Comme pour éclairer le chemin à suivre vers l'élite. Une route que décidaient d'emprunter les Albigeois dès les premières minutes de la rencontre. En terme de conquête, c'est eux qui se montraient dominateurs en début de match, investissant le camp adverse dès les premières minutes de la rencontre.

Les Tarnais occupaient parfaitement le terrain au pied mais les hommes de Christophe Urios avaient d'emblée montré qu'ils étaient venus avec des intention de jeu. Et du culot. Sivère Tian et Jérôme Naves tentaient ainsi plusieurs relances audacieuses. Pourtant, c'est avant tout sur leur énorme défense et leurs maîtres artilleurs qu'ils se reposaient pour revenir doucement dans la partie. Et prendre les devants. La touche albigeoise se déréglait et grâce à un drop de Bertrand Guilloux (33e), Oyonnax regagnait les vestiaires avec un seul point d'avance (6-5). En face, leurs adversaires manquaient cruellement de réalisme, à l'image de Frédéric Manca qui avait raté deux pénalités et une transformation en première période.

Balle de match pour Bouillot

Après la pause, le buteur tarnais réglait enfin la mire (43e et 50e, 11-6). Et toute son équipe mettait une pression terrible sur les joueurs de l'Ain. Poussée plus de 7000 supporters en liesse, elle campait dans les 22 mètres adverses. La mêlée albigeoise commençait à mettre son homologue au supplice et la finale était en train de choisir son vainqueur... Sauf que décidément, cette saison, avec Oyonnax, rien n'est définitivement acquis. Les 'Rouge et Noir' laissaient passer l'orage et regagnaient petit à petit la moitié de terrain tarnaise. Montagnat permettait aux siens de grapiller leur retard (53e, 11-9). Offrant au public d'Yves-du-Manoir une fin de rencontre crispante et disputée. A la hauteur de l'événement.

Encore une fois, le pack albigeois avait cru envoyer sa formation au septième ciel à la 75e minute. Ou du moins à l'étage supérieur. Les avants martyrisaient le cinq de devant oyonnaxien et Boulogne transformait (14-9). L'équipe de l'Ain avait beau revenir une dernière fois (77e, 14-12)... Sébastien Bouillot ratait l'ultime munition des siens. Albi accompagne le Racing-Metro en Top 14. Quel épilogue !

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