Lyon cherche le déclic

On n'ira pas jusqu'à dire que le LOU n'y est plus. On dira simplement qu'il n'y est pas encore. Après cinq journées, le demi-finaliste surprise de l'an dernier compte trois défaites en cinq journées de ce championnat très équilibré. Un bilan égal à celui qu'il avait l'an dernier à la même époque mais qui, cette fois, met quelque peu en retard des Rhodaniens désormais candidats déclarés au dernier carré, et même plutôt à la montée. Il n'y a rien d'infamant à perdre à Oyonnax. Ce sont les défaites chez le promu Colomiers (20-6) et devant Albi, à Vuillermet (15-22), qui ont fait désordre dans la maison lyonnaise.

Pas de chance, elle est intervenue juste avant la mini-trêve de 15 jours. Mais heureusement pour eux, les Lyonnais ne l'ont pas tant ruminé que ça. Même si elle les a privés de la position de leaders et qu'ils ne s'étaient plus inclinés sur leur pelouse depuis début mars, contre Pau. "Le début de la semaine dernière a été difficile, confie Matthieu Lazerges, l'entraîneur des avants au Progrès. Mais au fil des jours, le moral est revenu. Les joueurs ont à coeur de se racheter dès dimanche devant leurs supporters, face au Aurillac".

Pour cette rencontre face à des Aurillacois euphoriques (4 victoires, 1 défaite), les Lyonnais récupéreront leurs piliers droits Laurent Pakihivatau et Ariel Castellina, absent lors des deux dernières défaites. Et quand on sait que la première ligne rhodanienne est l'une des plus redoutables du Pro D2, leurs retours risquent de faire du bien. Tout comme celui du troisième ligne Lionel Mallier, capitaine emblématique qui n'a pas encore foulé une seule fois les pelouses cette saison. Aussi bien pour le match de dimanche que pour la réjouissante suite du programme (La Rochelle, Béziers, Grenoble) qui dira si Lyon est là... ou pas.