Arrayet : "Pas une fin en soi"

Par Rugbyrama
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Mont-de-Marsan, habitué à la course au maintien lors des dernières saisons, a gagné sa place pour une demie à domicile au terme d’une année aussi surprenante que réussie. Les Landais croient plus que jamais en leurs chances contre Lyon dimanche, à l’image

Comment se passe la semaine ? La pression est-elle déjà là ?

Benat ARRAYET : Pour le moment, ça va. La pression viendra un peu plus demain (vendredi, NDLR). Sinon c'est une semaine normale avec les mêmes entraînements que d'habitude. Nous avons gardé le même rythme et les mêmes horaires. Ça monte petit à petit.

En début de saison, personne n'attendait Mont-de-Marsan en demi-finale. Puis vous vous êtes imposés au fur et à mesure des matchs. Que représente cette demie pour vous ? Du bonus ou une simple étape en vue de la montée ?

B.A. : C'est d'abord une récompense pour nous, joueurs, parce que nous nous la sommes gagnée. Ensuite, c'est un plus pour le club. Ça va en faire parler, il va y avoir du monde au stade... Bref, c'est génial ! Mais ce n'est pas non plus une fin en soi. Nous sommes en demie, nous l'avons mérité et cela veut dire que nous avons une carte à jouer. Si on reste sur notre bonhomme de chemin, c'est à dire si nous restons invaincus à domicile, la finale s'ouvrira à nous. Advienne que pourra. Ce sera du 50-50.

La demi-finale à domicile était votre objectif en cette fin de saison. C'est important de jouer devant votre public ?

B.A. : Bien sûr. Plus les matchs avançaient, plus la demie à domicile d'approchait et devenait un objectif. Le discours des dernières rencontres était axé sur ça. Les entraîneurs ne parlaient même pas de rattraper le Racing, mais juste d'assurer cette demie à domicile.

Mont-de-Marsan reste sur une grosse défaite à Toulon (70-15). Cela vous perturbe-t-il dans votre préparation, sachant que l'effectif avait été grandement remanié ?

B.A. : Il faut voir comment ça s'est passé : le club a fait plaisir à certains Crabos qui sont partis avec l'équipe première à Toulon, il y a ajouté quelques Espoirs et des joueurs qui avaient besoin de temps de jeu. Alors on savait comment ça allait se passer. Il n'y a rien à en tirer et cela ne nous perturbe pas du tout.

Que vous inspire votre adversaire ?

B.A. : De la crainte, comme tout adversaire qui parvient à se qualifier pour une demi-finale. C'est une équipe joueuse, celle qui a pris le plus de points sur la fin du championnat. Ça veut dire quelque chose, que les Lyonnais sont en forme. Ils reviennent de loin, c'est un peu inespéré pour eux alors ils seront libérés. Ils n'auront rien à perdre et tout à gagner. Méfiance.

Etes-vous "soulagés" de ne pas avoir à affronter Agen compte tenu des incidents qui avaient eu lieu à Armandie lors du dernier match ?

B.A. : En fait, ce sont surtout les gens autour de nous qui en parlaient. Inconsciemment, on ne voulait peut-être pas prendre Agen mais cela ne nous perturbait pas. On n'en a jamais parlé entre nous par exemple.

Avec 314 points inscrits, vous êtes le meilleur réalisateur du Pro D2. Est-ce anecdotique ou important pour vous ?

B.A. : Je serais hypocrite si je disais que c'est anecdotique parce que ça fait plaisir bien sûr. Mais je ne me focalise pas là-dessus. C'est très bien pour moi mais l'essentiel est ailleurs, dans les résultats de l'équipe. Et si je suis là aujourd'hui, c'est que l'équipe a bien fonctionné. C'est un tout.

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