Une nouvelle page à écrire pour Grenoble

  • Le FC Grenoble face à Oyonnax en match de pré-saison
    Le FC Grenoble face à Oyonnax en match de pré-saison
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PRO D2 - Les Grenoblois attaquent une troisième saison consécutive en PRO D2 tandis qu’une page s’est tournée avec la mise en place d’un nouveau staff. Toujours ambitieux, le FCG de Fabien Gengenbacher écrit un autre chapitre à la fois dans son fonctionnement et son projet de jeu.

Après une 3e puis une 6e place de saison régulière sur les deux derniers exercices, le FCG entend davantage surfer sur sa très bonne deuxième partie de saison écoulée, plutôt que le début cauchemardesque, afin de disputer a minima une troisième phase finale. Pour y parvenir, l’organisation a évolué. Stéphane Glas a passé la main, Fabien Gengenbacher a pris les commandes mais plus encore que ce changement à tête du staff sportif, c’est un fonctionnement qui a été plus largement repensé avec les arrivées d’Arnaud Héguy (avants) et de Nicolas Nadau (trois-quarts). Et depuis le 5 juillet dernier, date de la reprise avec un groupe de 47 joueurs, le travail a été conséquent pour penser le "nouveau" Grenoble. "On continue notre phase de construction. On a changé beaucoup de choses dans notre plan de jeu et dans nos habitudes de travail et, tout ça, il faut l’appréhender", reconnait l’ancien arrière devenu manager général du club isérois, à 37 ans.

Dans les Alpes depuis 2018, Steeve Blanc-Mappaz reconnait le côté "particulier, car il y a eu un gros changement, notamment pour les mecs qui étaient déjà ici. Il a fallu assimiler pas mal de nouvelles choses et je trouve que dans l’ensemble, cela a été plutôt pas mal géré, même si je pense que l’on a pris un peu de retard dans certains secteurs." Une dizaine de recrues sont arrivées – principalement devant – et si l’on dénombre beaucoup de non-JIFF, la plupart maitrise le Français ce qui fait gagner du temps. "C’est la vision des coaches qui change. On l’a compris. Ils ont voulu changer certaines choses que l’on avait auparavant et cela prend un peu de temps. On ne change pas les habitudes du jour au lendemain", insiste celui qui a prolongé en mai dernier son contrat jusqu’en 2024. Car c’est le cœur du projet de Fabien Gengenbacher, apporter une rupture à plusieurs niveaux pour permettre au FCG de continuer sa progression, et démarrer le championnat avec de premières certitudes.

Fin de match sur une égalité ! Merci pour votre présence à tous sur le live !!
Et rendez-vous, la semaine prochaine, au Stade des Alpes... avec vous !! ❤️?
27 août, 20h45 ! pic.twitter.com/yWlZ5wu46Q

— FC Grenoble Rugby #AllezFCG (@FCGrugby) August 20, 2021

Les contours d'un nouveau plan de jeu

Les mines de vendredi dernier, à l’issue du résultat nul (23-23) à Oyonnax dans le deuxième et dernier match de la préparation estivale, témoignaient en tout cas d’une belle amélioration après la défaite (36-21) à Nevers une semaine plus tôt. Ce qui est encourageant. "On est beaucoup plus satisfait, reconnait de suite Steeve Blanc-Mappaz. On a plutôt bien récupéré après quelques jours de congés et on est revenu à l’entrainement avec des intentions. On savait que l’on avait beaucoup de choses à travailler après ce match à Nevers. Ça a été plus propre cette semaine. On a montré plus de choses sur l’investissement et l’engagement", poursuit-il. Dans le contenu, impossible de lui donner tort et l’on perçoit donc un FCG en progression rapide tandis que la saison attaque ce vendredi au Stade des Alpes… face à Oyonnax ! D’ailleurs, lorsque le calendrier a été dévoilé, le staff a bien essayé d’organiser un autre amical – sans succès – ce qui donnait à ce dernier test un caractère particulier.

"On n’avait pas trop de certitudes car on avait fait un mauvais match à Nevers, où l’on était un peu passé à côté dans l’engagement", affirme quant à lui Romain Barthélémy. Le néo-ouvreur grenoblois insiste par la même occasion sur les secteurs qui ont affiché une amélioration. "On a eu une bonne occupation, une bonne défense et quand les points étaient à prendre, on les a pris, sauf sur la dernière action", sourit-il. Car Grenoble aurait pu s’imposer à Charles-Mathon, il y a eu l’opportunité pour le faire. Cette progression, c’est sans nul doute la stricte application de ce qui avait été demandé avant cette rencontre par le staff isérois, preuve de la réceptivité du groupe de Fabien Gengenbacher dans cette préparation. "On continue notre travail de construction, on continue à progresser dans la mise en place de notre plan de jeu et également dans la gestion stratégique. On a été plus propre et plus patient dans les moments où l’on a été mis sous pression. Il faut continuer ce travail", dit-il.

"L'équipe a un bon état d'esprit et est solidaire. C'est primordial pour faire une bonne saison"

Un point noir persiste malgré tout, l’indiscipline, et la capacité à la corriger sur la première échéance officielle de la saison sera un élément de réponse intéressant sur le travail d’un groupe qui vante son unité mais qui doit assimiler les choses rapidement pour ne pas accuser un retard. "L’équipe a un bon état d’esprit et est solidaire. On s’aide les uns les autres. C’est primordial pour faire une bonne saison en PRO D2 et exister si on veut jouer le haut de tableau", justifie Romain Barthélémy. Par contre, entre la blessure au tendon d’Achille du talonneur Jean-Charles Orioli, dont on attend encore des nouvelles en ce début de semaine, et l’exclusion contre Oyonnax du deuxième ligne Levi Douglas, le cinq de devant perd deux éléments importants. Les retrouvailles avec le Stade des Alpes seront donc riches en enseignements pour un club qui a cherché à l’intersaison à se renouveler, et qui n’a pas chômé non plus ces derniers mois pour consolider ses bases.

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