Coulisse des Oscars : le CA brille

Par Rugbyrama
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OSCARS MIDI OLYMPIQUE - Mercredi soir, le CA Brive accueillait la première édition digitale du Petit Oscar Midi Olympique pour célébrer les performances d’Enzo Hervé et Simon-Pierre Chauvac. Récit des coulisses.

De mémoire, on n'est jamais déçu de l’accueil que réserve les Brivistes. Mais cette fois-ci, le club a mis les petits plats dans les grands. Le 13e budget du Top 14 n’a désormais plus rien d’un petit. Ni le classement, ni les clichés auxquels on associe souvent les équipes qui jouent le maintien : comme un jeu essentiellement basé sur le combat, ou un terrain impraticable. Après avoir transformé sa pelouse Amédée Domenech en un gazon hybride impeccable, que deux jardiniers étaient déjà en train de chouchouter à l'arrivée des équipes de Midi Olympique sur les lieux, c’est dans le flambant neuf centre de performance que le club a installé le studio de tournage de cet Oscar digital.

C'est pour Enzo, tout ça ?

C’est donc muni d’un test PCR négatif et du matériel de tournage que tout le monde a pénétré dans ces locaux inaugurés en décembre, sous l’ancienne tribune Honneur, désormais baptisée Élie Pebeyre (Est). Lors de la visite, ces nouveaux lieux donnent à voir une magnifique salle de musculation, alors monopolisée par les Espoirs, un espace balnéo, Saïd Hirèche qui travaillait en salle vidéo individuelle, puis les autres salles dévolues aux coachs, aux réunions, à toujours plus de vidéo… Tout cela encadré par une décoration soignée, qui n’oublie pas de raconter la riche histoire de ce club phare du rugby français depuis plus de 100 ans. Les équipes de tournage se sont finalement installées dans la salle de vie, pour des raisons d’espace et d’alimentation électrique.

Coulisse des Oscars : le CA brille
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Quelle belle idée ! Ainsi tout le monde a pu échanger avec de nombreux éléments du clubs venus prendre un café, comme Valentin Tirefort. En tenue de combat, déterminé, le trois-quart aile n'en était pas moins inquiet par l’entraînement qui l’attendait, en voyant la séance de physique que s’infligeait déjà un premier groupe de joueurs, sur le terrain annexe qui s'exposait depuis les baies vitrées. On pouvait aussi croiser Jérémy Davidson qui a toujours un mot sympathique, avant d’entendre Harley Thompson-Stringer, qui revenait de ladite séance de physique. Exténué, l'Anglais hurlait de fatigue quelques injures dans sa langue natale. Avant d'apercevoir les convives et de reprendre à voix basse, en français cette fois, un tantinet surpris : "C’est pour Enzo tout ça... ? (en hochant la tête). Eh bien ! Je ne sais pas s’il le mérite !". (éclat de rires)

L’excellence dans la simplicité

L'heure du tournage arrivait. Pas de clap comme dans les films. Un simple décompte d’abord oral, puis muet pour les 5 dernières secondes, à l’aide d’une main levée qui tombait un à un ses doigts. Quand celle-ci se refermait, techniciens en harmonie avec le présentateur Romain Magellan savaient ce qu’il leur restait à faire.

Autour de ce dernier, on retrouvait Jeremy Davidson et son capitaine Saïd Hirèche, qui avaient troqué le short pour le costume du club. Les deux hommes étaient accompagnés du directeur général du club Xavier Ric et des deux Oscarisés, purs produits de la formation locale, Enzo Hervé et Simon-Pierre Chauvac, à l’aise dans l’exercice médiatique malgré leur jeune âge.

Les équipes de Midi Olympique reliaient le plateau aux partenaires fidèles de cette soirée digitale : en visio, on trouvait Claire Pouget (directrice de Quintésens) ou Erik Bonneval, représentant la GMF. À l’autre bout de la ville, une camera des équipes Midol donnait ensuite la parole à Victor Faurie, dans son élégante concession Renault du Groupe Faurie. Une expérience qui donne envie de revenir récompenser les Corréziens. Pour Thomas Laranjeira, qui vient tout juste de dépasser la barre mythique des 1000 points inscrits sous les couleurs de son club formateur ?

Par Baptiste Barbat

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