Oscar de la semaine : L'infatigable Watson

Performant lors de son premier match en Irlande, très en vue ensuite contre l'Angleterre, Homme du match en Italie et Oscar de la semaine après sa prestation contre les Bleus. Hamish Watson vit un Tournoi des 6 Nations plein. Il peut même se targuer d'être le seul joueur Écossais constant sur l'ensemble de la compétition, jusqu'à présent. Le joueur évoluant à Édimbourg n'a cessé de ralentir les multiples libérations de balle françaises. Son activité incroyable en défense est à souligner. Que ce soit dans le jeu au sol ou dans le système défensif du XV du Chardon, il a réellement régné sur ce match ! Une nouvelle parfois parfait au plaquage (22/22), il reste dans la lignée de ses 3 premiers matchs dans ce domaine. 17/17, lors de la première journée en Irlande. 12/12, contre les Anglais. Une nouvelle fois 17/17 en Italie. Sur 68 plaquages tentés il n'en n'a pas raté un seul, tout simplement hallucinant.

Dans son sillage, il emmène son autre compère : Jamie Ritchie (joueur du match contre la France) et Nick Haining (joueur de devant ayant effectué le plus de mètres ballon en main, côté Écossais).

Un pack d'avants insubmersible

La tâche s'annoncait ardue pour le 8 de devant. En effet, les avants français avaient de quoi faire peur. Après avoir concassé les Gallois ou encore les Anglais, ils sont arrivés avec le plein de confiance pour affronter de vaillants joueurs écossais. Force est de constater que le résultat n'est pas celui escompté. Il est préférable de penser que ce sont les avants écossais qui ont étouffé ceux du XV de France, tant leur prestation est à mettre en avant.

Le reste des "gros" se sont mis au diapason de leur numéro 7, Hamish Watson. Aucun d'entre eux n'a manqué le moindre plaquage, à l'inverse des Bleus. En mêlée ils n'ont pas concédé de pénalités et un essai est venu d'un lancement en touche.

Ils devront compter sur cette conquête face aux Gallois pour espérer remporter un troisième match dans le Tournoi, Hamish Watson devrait être de la partie pour une nouvelle fois rayonner ?

Par Thibaud Gouazé