Van Jaarsveld : "La montée de 2019 ? Mon meilleur souvenir à l’Aviron"

  • Pro D2 - Torsten Van Jaarsveld (Bayonne)
    Pro D2 - Torsten Van Jaarsveld (Bayonne)
  • Oscars Midol - Torsten van Jaarsveld recçoit son Oscar lors de la cérémonie à Bayonne
    Oscars Midol - Torsten van Jaarsveld recçoit son Oscar lors de la cérémonie à Bayonne
  • Pro D2 - Bayonne - Torsten van Jaarsveld
    Pro D2 - Bayonne - Torsten van Jaarsveld
Publié le Mis à jour
Partager :

OSCARS MIDI OLYMPIQUE - Célébré, mardi soir, à l’occasion des Oscars Midi Olympique, le talonneur namibien revient sur l’importance de cette récompense, parle de ses débuts dans le rugby et évoque la fin de la saison intéressante que s'apprête à vivre l’Aviron.

Que représente cette récompense à vos yeux ?

Je suis très content d’avoir reçu cette récompense, mais je suis aussi fier de l’équipe. C’est une reconnaissance pour le groupe, nous avons bien travaillé tous ensemble.

Comment avez-vous vécu cette soirée ?

C’était incroyable. C’était très cool de voir tous ces partenaires qui m’ont donné ces cadeaux. Je veux vraiment remercier l’équipe. Sans elle, je n’aurais pas pu avoir ce prix-là.

? ??????? ??? ????????? ????? ???? ????????? ?

?⚪️ Il reçoit sa récompense accompagné de son président Philippe Tayeb, de son manager Yannick Bru ainsi que du rédacteur en chef du Midi Olympique Emmanuel Massicard ! #OscarMidol pic.twitter.com/gBXpZ4cBLd

— Midi Olympique (@midi_olympique) May 3, 2022

Vous étiez très stressé avant la cérémonie. De quoi aviez-vous peur ?

De parler en français (rires). Finalement, ça s’est bien passé. Romain Magellan (qui animait la soirée, NDLR) a fait du bon boulot.

Parliez-vous français avant d’arriver à Bayonne, en 2018 ?

Non, pas du tout. Quand je suis arrivé ici, je ne parlais pas le moindre mot ! Aujourd’hui, oui, c’est pas mal, même si je fais encore des fautes. Au club, nous parlons français et anglais avec quelques joueurs. Cependant, je fais l’effort de parler le plus souvent en français.

On connaît assez peu votre vie. Quand avez-vous commencé le rugby ?

J’ai commencé mes études en Afrique du Sud et, ensuite, j’ai joué au rugby pour l’université. Après ça, j’ai travaillé à côté, puis j’ai reçu une proposition pour commencer à être professionnel lorsque j’avais 21 ans. Voilà comment l’histoire a commencé… Pour moi, ce sport est incroyable. On y retrouve une équipe, de l’ambiance, des gens autour. Les joueurs y sont très professionnels et quand tu travailles vraiment bien, tu as les choses que tu mérites. C’est comme dans la vie.

Oscars Midol - Torsten van Jaarsveld recçoit son Oscar lors de la cérémonie à Bayonne
Oscars Midol - Torsten van Jaarsveld recçoit son Oscar lors de la cérémonie à Bayonne

Petit, rêviez-vous d’être rugbyman professionnel ?

Oui, mon rêve a toujours été de jouer au rugby. Je me souviens que, lorsque j’étais tout petit, je disais à ma mère "je veux jouer au rugby". J’ai la chance d’avoir cette vie et cette carrière, mais elle n’est pas finie ! Il me reste encore beaucoup à faire.

Avec 11 essais inscrits, soit deux de moins que Rémy Baget, ambitionnez-vous de terminer la saison en étant meilleur marqueur de l’équipe ?

Non, pas du tout. Les essais ont souvent lieu sur des ballons portés. Je suis content de marquer beaucoup pour l’équipe, mais c’est l’équipe qui travaille ensemble.

Parlons un peu de l’Aviron. Bientôt, les phases finales vont arriver…

On veut remonter cette année, c’est sûr ! C’est le projet de Yannick Bru depuis quatre ans. Il va quitter le club, mais c’est toujours le même projet. Tous les joueurs, nous faisons ce que nous pouvons pour y arriver. Les phases finales seront très dures, car il y a de très bonnes équipes.

Pro D2 - Bayonne - Torsten van Jaarsveld
Pro D2 - Bayonne - Torsten van Jaarsveld

Vous vous rendez à Carcassonne, demain soir. À quoi vous attendez-vous ?

Il va peut-être pleuvoir. Ce sera très dur, devant, car Carcassonne possède un pack costaud. Cette équipe a une grosse mêlée, ce sera un gros challenge pour nous. Mais je pense que si on joue plus intelligemment qu’eux, ça se passera bien pour nous.

Vous avez déjà vécu une montée, il y a trois ans, avec l’Aviron. Quelle sera la clé pour en revivre une dans un mois ?

Il faudra être intelligent pendant les matchs, bien penser à l'équipe et rester concentré tout le temps. Ce sera dur et long, mais nous devrons rester concentrés sur le dernier bloc de la saison.

Pensez-vous encore à cette montée de 2019 ?

Oui. C’est mon meilleur souvenir à l’Aviron bayonnais. C’était incroyable de monter avec cette ambiance. C’est notre prochain objectif.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?