"On a mal à la tête... très mal"... Le top des déclas du week-end !

Par Rugbyrama
  • Philippe Saint-André (Montpellier)
    Philippe Saint-André (Montpellier)
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Philippe Saint-André et le MHR dans le dur après l'humiliation subie au Leinster (89-7), Ugo Mola mécontent de la prestation de ses joueurs face aux Wasps, Santiago Cordero qui ne dirait pas non à une reconversion, Pierre-Henry Broncan en colère contre l'EPCR, Antonin Berruyer et Grenoble au fond du trou... Voici le top des déclas du week-end !

"On a mal à la tête... très mal"

Privé de ses cadres, le manager de Montpellier Philippe Saint-André a aligné une équipe remaniée sur le terrain du Leinster ce week-end. Face à une équipe irlandaise survoltée, les Cistes n'ont pas vu le jour et ils ont concédé la plus grosse défaite de l'histoire du rugby français en Coupe d'Europe 89 à 7. Joint par téléphone par L'Équipe, l'ancien sélectionneur du XV de France a avoué avoir "mal à la tête...très mal", il a aussi assumé sa part de responsabilité dans la déroute de son équipe : "Quand il y a une défaite comme ça... La première chose, c'est que moi, je me suis trompé. Je ne vais blâmer personne car notre situation est compliquée depuis deux semaines et demie, avec des entraînements à effectif très réduit. La facture est très salée."

C'est fini à la RDS Arena ! Les cistes s'inclinent lourdement face au Leinster Rugby. #TeamMHR #LEIMHR pic.twitter.com/JqoQ5zqPXd

— Montpellier Rugby (@MHR_officiel) January 16, 2022

"Il n'y a pas beaucoup de positif à retirer"

Le manager toulousain Ugo Mola était déçu par la performance de ses joueurs à Coventry lors de la défaite des haut-garonnais face aux Wasps (30-22). Le Stade toulousain avait pourtant commencé le match par le bon bout en inscrivant le premier essai du match à la 5ème minute de jeu par l'intermédiaire de François Cros, mais par la suite les coéquipiers de Romain Ntamack ont perdu le fil de la rencontre face à des Wasps pourtant réduits à 14. Amer, le manager toulousain a exhorté ses joueurs à se remobiliser : "Il n'y a pas beaucoup de positif à retirer [...] On doit baisser la tête, se remettre au boulot et trouver de la cohérence pour éviter d'être encore l'équipe qui n'a pas les bons rebonds. Les bons rebonds sont pour les bonnes équipes."

"J’ai ressenti le plaisir du demi de mêlée, le gars qui a tout le temps le ballon entre les mains"

À cause des blessures, Christophe Urios a aligné son ailier argentin Santiago Cordero en demi de mêlée face aux Scarlets. Un poste inconnu pour le joueur mais qui lui a pourtant plutôt bien réussi avec deux passes décisives et une victoire bonifiée (45-10). Le principal intéressé était d'ailleurs très heureux d'avoir dépanné à ce poste inhabituel pour lui : "J’ai eu la chance de faire marquer deux essais (à Maxime Lamothe et à Louis Bielle-Biarrey). J’ai ressenti le plaisir du demi de mêlée, le gars qui a tout le temps le ballon entre les mains. C’était magnifique."

"Cette attribution de points gratuits est un manque de respect"

Après la défaite sur le fil du Castres Olympique face au Munster (16-13), le manager castrais Pierre-Henry Broncan a regretté la décision de l'EPCR d'attribuer deux points aux équipes qui n'ont pas pu jouer lors de la seconde journée de Champions Cup : "C’est un manque de respect à notre club de distribuer comme cela deux points gratuits à toutes les équipes qui n’ont pas pu jouer. Quand je vois que dans notre poule, Bristol possède aujourd’hui sept points sans avoir joué une minute… Il y a des choses que j’ai du mal à comprendre."

"Là, on a touché le fond"

Grenoble n'y arrive pas cette saison en Pro D2, le FCG pointe à la treizième place au classement et ne possède que deux points d'avance sur la zone rouge après une troisième défaite consécutive face à Vannes à domicile (10-25). Dans les colonnes du Dauphiné Libéré le capitaine isérois Antonin Berruyer s'est exprimé sur la nouvelle défaite des siens et la situation du club : "On a pris un gros coup sur la tête. Ce n’est pas le premier de la saison mais celui-là, il va faire mal pendant quelques jours. Là, on a touché le fond. Mais on a coutume de dire que, dès qu’on touche le fond, on ne peut que remonter."

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