Duhalde: "Nous ne sommes pas nuls"

Par Rugbyrama
  • Bastien DUHALDE - france angleterre - 14 juin 2013
    Bastien DUHALDE - france angleterre - 14 juin 2013
Publié le Mis à jour
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Le demi de mêlée de l'équipe de France -20 ans, Bastien Duhalde, revient sur la courte défaite des Bleuets jeudi face à l'Afrique du Sud (26-19). Une défaite, mais un match plein. Le Bayonnais tire un premier bilan des Mondiaux Juniors qui se déroulent en pays-de-la-Loire et en Bretagne jusqu'au 23 juin prochain. Avec franchise.

La France a réalisé son meilleur match de la compétition face à l'Afrique du Sud. Quel sentiment régnait dans les vestiaires après cette courte défaite (26-19) ?

Bastien DUHALDE: Il était mitigé, parce que l'on a perdu. Mais on est fier de ce que l'on a réalisé. Moi, j'ai un peu les boules, parce que je me dis que si on avait montré ce jeu depuis le début, on aurait montré une meilleure image de nous. On a été critiqués durant nos deux premières rencontres. C'était mérité, on ne jouait pas très bien. Mais ce soir (jeudi NDLR), on a su montrer qu'en jouant simplement, en s'engageant, on pouvait être bons.

Vous vous inclinez néanmoins. Qu'est-ce que vous a manqué pour l'emporter ?

B.D: En fin de première mi-temps, on poussait, on s'est créés des occasions qu'il fallait mettre au fond, ce que l'on a pas su faire. Il nous a manqué un peu de réussite au pied. C'est ce qui nous sépare encore de l'Afrique du Sud ou même de l'Angleterre. Contre ces deux nations, nous avons plus franchi, plus tenu le ballon, sans concrétiser. Eux quand ils franchissent, ils marquent, nous ce n'est pas le cas.

Comment êtes-vous passés de deux mauvaises prestations contre l'Angleterre et les USA à celle de jeudi contre l'Afrique du Sud ?

B.D: On a tous cherché à se rattraper. On passait pour des nuls. Alors que on ne l'est pas. On voulait prouver qu'on en avait, qu'on pouvait faire un gros match. Hier (jeudi NDLR), on a enfin mis en place le jeu que l'on cherche depuis le début de la compétition. Contre l'Angleterre, nous nous sommes cherchés, contre les USA, nous nous sommes trouvés, mais nous avons multiplié les fautes de mains. Et là, on s'est enfin trouvé, en jouant au large, par de bonnes passes, sans faire trop de faute. C'était beaucoup plus propre. On s'est aussi fait plaisir. Face à l'Angleterre, ce n'était pas le cas, face aux USA, trop faibles, ce n'était pas ça non plus. Là, on s'est tous fait plaisir en se faisant mal ensemble.

Comment ressort-on d'une telle rencontre, avec beaucoup d'intensité ?

B.D: On ressort mâché. De ma courte carrière, ce sont les impacts les plus durs que j'ai subis. C'était dur. Mais c'était aussi un rêve. Jouer ce genre de match tous les week-end ce serait énorme. C'est ce pourquoi on fait ce sport. Je ne suis pas prêt de l'oublier, je pense.

La phase de poules se termine. Quel premier bilan tirez-vous de vos trois premières rencontres ?

B.D: Cette phase laissera forcément des regrets. Pourtant, on s'était dit que des regrets, on n'en voulait pas. Mais quand on voit le match que l'on fait contre l'Afrique du Sud et celui face à l'Angleterre où l'on a joué un peu n'importe comment, des regrets, il y en aura. Pourtant, on peut se dire que l'on a progressé.

L'objectif désormais ?

B.D: C'est la cinquième place. On va tout donner. La récupération va être assez dure après un tel match, mais il ne faut rien lâcher. Nous devons reproduire ce match à deux reprises lors des rencontres de classement.

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