Giteau : "Laporte, il est fou mais je l’aime"

  • Matt Giteau (Toulon) - avril 2017
    Matt Giteau (Toulon) - avril 2017
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D’ici quelques semaines, Matt Giteau (103 sélections) aura 39 ans. Aujourd’hui meneur de jeu de l’équipe de Los Angeles, en Californie, le Wallaby revient sur une carrière jonchée d’anecdotes, de voyages, de souvenirs. À vous de jouer, Matt…

En début d’année, vous avez rejoint la ligue professionnelle américaine. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi ?

Je venais de passer trois ans dans la ville la plus peuplée du monde (Tokyo, 31 millions d’habitants, N.D.L.R.). J’ai eu envie de changer de style de vie, de poses mes valises près de l’océan et découvrir un pays où le rugby n’est pas un sport dominant.

Avez-vous tout de suite accepté ?

Non. Le jour où Adam Ashley-Cooper (ancien joueur des Wallabies et de l’UBB) m’a appelé, je pensais même prendre ma retraite quelques semaines plus tard. Mais la Californie, ça ne se refuse pas.

Êtes-vous heureux ?

Je m’y sens comme à Carqueiranne (Var) : quand la journée de rugby est terminée, je profite de l’océan. Avec Adam Ashley-Cooper, on s’est acheté un vélo électrique et on se promène, le long des plages. C’est la belle vie, comme on dit…

Quel est le niveau de la Major League américaine ?

Je ne sais pas. Mais je l’appréhende comme si c’était un test-match ou une finale de Top 14.

Le rugby est-il important aux États-Unis ?

À Los Angeles, vous avez les Lakers, les Clippers (basket), les Kings (hockey sur glace), les Dodgers (base-ball)… Ces équipes rythment le cœur de la ville depuis des décennies. Le rugby est encore très loin derrière ces géants. Mais le défi est excitant. On tourne quand même à 4 000 spectateurs de moyenne.

Où jouez-vous ?

Dans un stade mythique : le Memorial Coliseum. Il peut accueillir 80 000 spectateurs et fut utilisé pour les jeux Olympiques de 1984.

Les gens vous reconnaissent-ils dans la rue ?

Heu… Mis à part mes coéquipiers, non !

Pourquoi dîtes-vous que Los Angeles vous fait penser à Carqueiranne, le village où vous viviez à l’époque où vous jouiez à Toulon ?

Je n’ai que quelques mètres à faire pour sauter dans la mer. Ça me rappelle le temps où je plongeais dans la Méditerranée pour oublier que Bernard (Laporte) avait gueulé toute la journée.

Vous aurez 39 ans dans quelques semaines. Quand arrêterez-vous le rugby, au juste ?

Bonne question… Ma femme me la pose souvent, d’ailleurs… Tant que mon corps répond bien, que ma famille est heureuse à Los Angeles et que le club (les Giltinis) veut de moi, je continue.

Retrouvez l'entretien en intégralité ICI !

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