Marchand, Lamothe, Barka... Qui sera le grand talonneur de demain ?

Par Rugbyrama
  • Guillaume Marchand (Toulouse) contre Montpellier
    Guillaume Marchand (Toulouse) contre Montpellier
  • Lucas Peyresblanques (Biarritz) face à Montauban
    Lucas Peyresblanques (Biarritz) face à Montauban
  • Guillaume Marchand (Stade Toulousain)
    Guillaume Marchand (Stade Toulousain)
  • Top 14 - Maxime Lamothe (Bayonne) contre Clermont
    Top 14 - Maxime Lamothe (Bayonne) contre Clermont
  • Rayne Barka (Pau) pendant le Super Sevens
    Rayne Barka (Pau) pendant le Super Sevens
  • Loris Zarantonello (Agen) contre Édimbourg
    Loris Zarantonello (Agen) contre Édimbourg
Publié le Mis à jour
Partager :

En cette période de confinement et d’arrêt des compétitions rugbystiques en France, Rugbyrama vous propose de découvrir les jeunes joueurs susceptibles de faire le bonheur du XV de France de demain. Les critères de sélection sont simples : moins de 50 matchs en pro, jamais appelé en équipe de France A et 22 ans ou moins (né en 1998 ou après). Aujourd’hui, focus sur les talonneurs.

Lucas Peyresblanques (22 ans, Biarritz)

Le plus âgé de cette sélection, mais surtout le plus expérimenté chez les professionnels. Avec 46 matchs de Pro D2 à son actif, le pur produit de la formation du BOPB s'impose année après année comme un grand talonneur en devenir. Bien qu'issu de la génération 98 et aligné lors du 6 Nations U20 2018, il ne fit malheureusement pas partie du squad champion du mondela même année, devancé dans la hiérarchie par Marchand et Lamothe.

Ses qualités de vitesse et d'explosivité font de lui un excellent "impact player" rôle qu'il accomplit à merveille au BO derrière le titulaire Romain Ruffenach. Auteur de 6 essais en Pro D2 cette saison, son éclosion a éclipsé le talonneur australien Elvis Levi, qui quittera d'ailleurs le club cet été.

Lucas Peyresblanques (Biarritz) face à Montauban
Lucas Peyresblanques (Biarritz) face à Montauban

Guillaume Marchand (21 ans, Toulouse)

Le voilà, le talonneur titulaire des champions du monde U20 2018. Le frère cadet de Julien, international chez les grands, a joué son premier match en Top 14 en septembre 2018, mais a très vite montré toute l'étendue de ses qualités. Moins tonique et solide à l'impact que son aîné, il se démarque par sa mobilité et son adresse ballon en main. Au niveau des lancers en touche, c'est aussi du très haut niveau.

Propulsé titulaire en club pendant la Coupe du monde au Japon puis le Tournoi des 6 Nations, il a prouvé qu'il avait l'étoffe d'un excellent talonneur. Et alors qu'il est verrouillé jusqu'en 2022, et que Julien Marchand et Peato Mauvaka sont sous contrat jusqu'en 2023, on se dit que le Stade Toulousain ne devrait pas avoir de soucis en numéro 2 à l'avenir.

Guillaume Marchand (Stade Toulousain)
Guillaume Marchand (Stade Toulousain)

Maxime Lamothe (21 ans, Bayonne)

Il est l'exemple parfait des bienfaits que peut avoir un prêt sur la carrière d'un jeune joueur. Le champion du monde U20 2018, formé à Pessac puis à l'UBB, en manque de temps de jeu en Gironde (192 minutes en Top 14 lors de la saison 2018-2019), a posé ses valises au Pays Basque à l'été 2019. Résultat : 15 matchs de Top 14, 5 titularisations et 592 minutes jouées avant l'interruption du championnat.

Talonneur extrêmement mobile et bon manieur de ballon, pouvant également dépanner en troisième ligne, son profil plaît beaucoup au staff du XV de France qui le surveille de près. Si son aventure bayonnaise a tourné court, le challenge qui l'attend à son retour à l'UBB est d'autant plus excitant. Malgré les départ d'Adrien Pélissié et Florian Dufour, Lamothe sera en concurrence avec Clément Maynadier et le Sud-Africain transfuge des Cheetahs Joseph Dweba (24 ans). Un défi à la hauteur du potentiel du garçon.

Top 14 - Maxime Lamothe (Bayonne) contre Clermont
Top 14 - Maxime Lamothe (Bayonne) contre Clermont

Rayne Barka (21 ans, Pau)

Le champion du monde U20 2019, formé à Metz puis Agen, est une véritable bombe physique. Ses 100 kilos pour 1,80 m ne l'empêchent pas de faire preuve d'une vitesse et d'une agilité déconcertantes. Il a même fait partie du groupe palois sélectionné pour la première édition du Super Sevens, championnat de rugby à VII où la Section est allée jusqu'en finale. Barka s'y est même offert le luxe de marquer 3 essais.

Parfois critiqué sur ses lancers en touche, le diamant béarnais est en train de se polir et gagne du temps de jeu. S'il n'a été titularisé qu'à deux reprises cette saison, à chaque fois en Challenge Cup, il a tout de même pris part à huit rencontres toutes compétitions confondues. Il ne serait pas étonnant de le voir titiller de plus en plus Quentin Lespiaucq-Brettes ou Lucas Rey durant les prochaines saisons.

Rayne Barka (Pau) pendant le Super Sevens
Rayne Barka (Pau) pendant le Super Sevens

Loris Zarantonello (19 ans, Agen)

Le talonneur formé à Montauban n'en finit plus de brûler les étapes. Surclassé avec les U20 lors du 6 Nations 2019, il a cédé aux avances du SUA l'été suivant, qui n'a pas hésité à le recruter malgré son absence totale d'expérience en pro. Auteur de débuts en Top 14 et en Challenge Cup remarqués, il a réussi à se faire une place dans l'effectif lot-et-garonnais, malgré la présence de la triplette Ngaumo-Barthomeuf-Martinez au talonnage.

Très bel athlète (1,83 m, 102 kg), Zarantonello est un joueur complet, mobile, bon lanceur et bien présent dans le combat. Si les trois autres talonneurs cités ci-dessus pourraient rester à Agen jusqu'en 2022, il n'est pas impossible que le jeune prodige leur grille la priorité pour s'affirmer un peu plus en Top 14, dont il a disputé 4 matchs cette saison.

Loris Zarantonello (Agen) contre Édimbourg
Loris Zarantonello (Agen) contre Édimbourg

Par Baptiste Pery

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?