Maka : Le parquet fait appel

Maka, aujourd'hui à Aix-en-Provence, est accusé par un sans-papier tunisien, Moncef Derbali, 44 ans, de l'avoir fait travailler au noir pendant quatre ans dans sa villa près de Toulouse et vivre dans des conditions si indignes qu'elles relevaient de "l'esclavagisme moderne". Le tribunal correctionnel de Toulouse a jugé le 19 octobre que les faits reprochés par Moncef Derbali à Finau Maka, étaient "insuffisamment caractérisés". Le plaignant a rapidement fait appel sur le plan civil, c'est-à-dire pour obtenir de la cour d'appel des dommages et intérêts pour le préjudice subi. Le ministère public, seul habilité a faire appel sur le plan pénal, vient d'utiliser cette faculté, "ce qui permettra à la cour d'appel de réexaminer l'affaire à la fois sous l'angle pénal et civil", a précisé le procureur de la République de Toulouse, Michel Valet, interrogé par l'AFP