Licenciés : le rugby limite la casse

Par Rugbyrama
  • Ecole de rugby
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  • Mathieu Bastareaud, avec les joueurs de l'école de rugby de Pontlieu, à Marcoussis - 4 novembre 2017
    Mathieu Bastareaud, avec les joueurs de l'école de rugby de Pontlieu, à Marcoussis - 4 novembre 2017
  • Jefferson Poirot, à Marcoussis, "plaqué" par des enfants de l'école de rugby de Pontlieu - 4 novembre 2017
    Jefferson Poirot, à Marcoussis, "plaqué" par des enfants de l'école de rugby de Pontlieu - 4 novembre 2017
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Midi Olympique a consulté plus de quatre cents clubs, pour connaître l’état de leur balance de licenciés par rapport à 2017. Il en ressort un recul de 4,5 %. Inquiétant, forcément. Mais loin des scénarios dramatiques qu’avait fait craindre un été morose.

Faut-il s’en satisfaire ? N’exagérons rien. Mais les derniers bruits qui circulaient dans les couloirs de Marcoussis faisaient état d’une situation pire encore. Les estimations au doigt mouillé, à la louche des sensations qui remontaient du terrain, parlaient d’une perte de licenciés colossale, cet été, jusqu’à supérieure à 15 %. Au-delà des 30 %, même, pour les seuls nouveaux inscrits en école de rugby.

Mathieu Bastareaud, avec les joueurs de l'école de rugby de Pontlieu, à Marcoussis - 4 novembre 2017
Mathieu Bastareaud, avec les joueurs de l'école de rugby de Pontlieu, à Marcoussis - 4 novembre 2017

Le contexte était tristement propice : ce sport fait désormais plus souvent parler de lui par ses commotions, ses blessés qui s’amoncellent et, cet été, le cap franchi vers un mort sur le terrain. La publicité n’est franchement pas bonne quand on additionne le XV de France, vitrine et locomotive de son sport (la seule majoritairement diffusée sur une chaîne publique) et qui vient d’aligner onze défaites en quatorze matchs. Dans le même temps, le football a décroché, cet été, le deuxième sacre mondial de son histoire. Tous les feux étaient au rouge, donc, pour le rugby et sa quête de séduction, qui se sacralise par le nombre de licenciés. Alors ? Midi Olympique est allé sur le terrain, celui des clubs amateurs, pour recueillir les premières tendances.

En net recul

Certes, le nombre définitif des pratiquants du rugby, compilé Ligue après Ligue, ne sera connu que courant novembre, voire début décembre, après la validation des dernières licences FFR et tout le travail de comptabilité qui suit.

Jefferson Poirot, à Marcoussis, "plaqué" par des enfants de l'école de rugby de Pontlieu - 4 novembre 2017
Jefferson Poirot, à Marcoussis, "plaqué" par des enfants de l'école de rugby de Pontlieu - 4 novembre 2017

Mais la photographie est plus que sérieuse. Auprès des Ligues, des comités départementaux ou des clubs directement, nous avons consulté plus de 400 clubs (420, très exactement) pour connaître la balance de leurs licenciés par rapport à 2017. Le tout fait état d’un net recul.

Pas emballant, c’est sûr. Mais finalement moindre mal, face à une désaffection crainte bien pire encore.

Retrouvez en dossier un sondage exclusif Midi Olympique dans l'édition du lundi 01 octobre sur www.midi-olympique.fr/pdf

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