Marconnet: "Aider les clubs très concrètement"

Comment s’est passée cette première journée de soutien au quinze de France ? 

Sylvain MARCONNET: C’était une journée bien remplie, passée en jouant des matchs à toucher devant la grande Arche de la Défense, avec beaucoup de participants. Le rugby gagne beaucoup à se montrer de la sorte, ouvert et décontracté. La Société Générale a organisé un lien qui a bien fonctionné avec les passants. Je serai présent très volontiers sur quelques-unes des prochaines dates.

Depuis combien de temps êtes-vous ambassadeur pour la Société Générale ? 

S.M: Depuis une dizaine d’années. J’avais d’abord intégré les effectifs de postulants pour rentrer dans la banque, au moment où je me posais la question de ma reconversion. J’ai toujours voulu conserver un contact avec l’univers professionnel. Je n’avais pas été au bout du processus d’intégration mais nous avions conservé le lien par ce biais de ce statut d’ambassadeur. Quand je jouais, c’était lié à mon image. Aujourd’hui, je participe aux opérations de façon plus active.

De quelle manière ? 

S.M: Je suis présent avec les autres ambassadeurs lors des grandes compétitions, le top 14, le tournoi, et bientôt la Coupe du monde. Mais je suis aussi impliqué dans le rugby amateur. La société Générale qui défend les valeurs du rugby, ce n’est pas de la communication. Elle travaille auprès de plus de 400 clubs. Dans ce cadre, je suis devenu ambassadeur sur le financement participatif. 

Comment ça marche ? 

S.M: Pour financer un stage de fin de saison, un jeu de maillot, ou de l’équipement sportif, les clubs peuvent déposer un dossier d’accompagnement de leur projet sur le site créé par la société générale "paramourdurugby". A titre personnel, je suis associé à "sponsorise.me", un site internet spécialiste du financement participatif qui vient juste d’être créé. On travaille en lien avec la Société Générale, qui nous transmet les dossiers déposés. La SG participe également aux opérations en mettant à disposition certaines de ses dotations.

Quel est le premier projet que vous avez aidé à financer ? 

S.M: Celui-là me tenait particulièrement à cœur, puisque c’était l’achat d’un joug pour Givors, mon club formateur. Ils poussaient toujours sur celui que mon père avait connu et sur lequel j’avais appris à pousser. Quelques générations l’avaient usé, et puisque c’est un club où l’on forme essentiellement des avants, cette usure était assez dommageable. Une société privée n’est pas forcément intéressé pour financer et mettre son nom sur ce genre d’objet. Et les collectivités versent des subventions qui servent au fonctionnement du club. A l’époque, on sortait dans la rue et on vendait des brioches pour récolter de l’argent pour les dépenses extraordinaires. Aujourd’hui, on use des réseaux sociaux. En créant une plateforme efficace, la Société Générale s’est mise en position d’aider les clubs très concrètement.