Retière: "On sent que l'engouement commence à monter"

Par Rugbyrama
  • Didier Retière et Rémy Martin
    Didier Retière et Rémy Martin
Publié le Mis à jour
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Didier Retière, ancien entraîneur adjoint de l’équipe de France et actuel DTN est venu passer une matinée à la rencontre du public.

Qu’appréciez-vous dans la tournée Société Générale "Formons une équipe avec le XV de France" ?

D.R.: C’est la prise de contact avec le public, les supporters, les bénévoles et les personnes qui jouent au rugby pour leur plaisir. Ce sont des passionnés qui suivent l’équipe de France.

Quelles activités encadrez-vous ici à Chambéry ?

D.R.: Je suis plus là pour répondre aux questions. On échange sur les jeunes qui veulent aller jouer au rugby, sur comment ça fonctionne, comment on peut faire pour pratiquer et les formes de pratique que propose la Fédération.

Sentez-vous l’engouement monté autour des Bleus ?

D.R.: Oui, on sent que ça commence à monter. On est encore à deux mois du début de la Coupe du monde, les gens commencent à se mettre dans la configuration de suivre l’équipe.

Vous avez vécu une préparation de Coupe du monde en 2011. Dans quel état d’esprit est-on avant de la débuter ?

D.R.: On a vraiment hâte de rentrer dans le vif de l’action. C’est ce qu’on ressentait en 2011. Et puis quand c’est parti, ça va très, très vite. C’est toute l’histoire de l’équipe qui se fabrique, les souvenirs, les souffrances en commun. C’est toujours une super aventure. La préparation, c’est un peu le fondement de l’équipe, où on commence vraiment à créer les liens pour cette compétition qui est très difficile.

Êtes-vous confiant dans les chances françaises de bien figurer au Mondial ?

D.R.: Bien sûr. Je crois qu’on a une sorte de savoir-faire de la préparation de ce type d’événement. Je suis persuadé que l’équipe de France va optimiser les deux mois qu’elle a devant elle pour vraiment être au mieux pour cette Coupe du monde.

En tant que Directeur technique national, quel est être votre rôle avant et pendant la compétition ?

D.R.: Mon job est surtout en amont : travailler pour avoir la meilleure relation avec eux, pour qu’ils puissent mettre en œuvre tout leur programme, c’est-à-dire travailler avec des salariés et des cadres qui vont pouvoir intervenir auprès de l’équipe. Maintenant je vais supporter les Bleus, et aussi pendant les matches, c’est le plus important. A la DTN, on travaille sur les équipes de jeunes pour qu’on ait des joueurs qui puissent venir renforcer le prochain groupe. On prépare déjà depuis quelques mois 2019 et 2023.

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