Poulain: "Je suis fier d'être du Nord"

Par Rugbyrama
  • Raphaël Poulain prend part à un jeu avec les enfants
    Raphaël Poulain prend part à un jeu avec les enfants
  • Raphaël Poulain, parrain de l'étape de Villeneuve d'Ascq
    Raphaël Poulain, parrain de l'étape de Villeneuve d'Ascq
Publié le Mis à jour
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PUBLIREPORTAGE - Raphaël Poulain était à Villeneuve d'Ascq, accompagné de Rémy Martin, pour y tenir le rôle de parrain.

Comment se passe cette journée de parrainage ?

Raphaël POULAIN: Je suis venu pour promouvoir le rugby. C'est particulier ici, sur un territoire qui n'est pas forcément réputé pour être une terre de rugby mais c'est un plaisir d'intervenir comme parrain, comme je peux le faire également pour le Village rugby tour. C'est une manière de revenir à la base et les enfants sont heureux de voir d'anciens professionnels. Je me souviens du plaisir que j'avais eu, à 12 ans, quand Olivier Roumat nous avait remis une coupe. Aujourd'hui, c'est un peu la même chose. Et puis je suis un peu l'enfant du pays. Je suis originaire de la Picardie, et j'ai joué à Beauvais de 7 à 18 ans. Et je suis fier d'être du Nord !

Quelles sont vos activités aujourd'hui ?

R.P: On se met, avec les autres parrains, à la disposition du partenaire de l'événement et surtout à la disposition du public et des jeunes. On nous demande des signatures, des photos, on participe aux jeux, on explique les placements, comment faire des passes vrillées... Rémy m'a d'ailleurs dit que j'avais bien progressé sur ce geste technique (rires). C'est sympa de voir jouer les gamins, leur investissement dans le jeu tout en leur laissant leur liberté d'action et d'expression sur le terrain.

Je me souviens du plaisir que j'avais eu, à 12 ans, quand Olivier Roumat nous avait remis une coupe
Raphaël Poulain, parrain de l'étape de Villeneuve d'Ascq
Raphaël Poulain, parrain de l'étape de Villeneuve d'Ascq

La Société Générale veut faire partager les valeurs du rugby. En quoi cela consiste pour vous ?

R.P: Je suis également investi auprès de la ligue pour cela, et je fais également des conférences. Cette société est partenaire historique du rugby français, elle a une réelle implication et fait partie du décor. Il y a un investissement auprès des petits clubs. Et puis, pour nous, participer aujourd'hui, c'est une manière aussi d'incarner les valeurs. Le rugby est un vrai vecteur d'intégration, il faut montrer qu'on ne vend pas du fantasme. Les gens ont besoin de cela. Le rugby, c'est d'abord la différence, il n'y a pas de formatage.

Pensez-vous que ce genre d'événement peut susciter quelques vocations ?

R.P: Certainement, j'ai entendu quelques enfants qui disaient à leurs parents qu'ils voulaient faire du rugby. Les parents semblaient inquiets, mais il faut qu'ils se rassurent, le rugby est avant tout un jeu, il faut se départir des peurs que ce sports peut engendrer quand on ne le connaît pas. Il ne faut pas que l'enjeu prenne le pas sur le jeu et chacun peut trouver sa place dans l'équipe. C'est certainement ce qu'il faut expliquer. C'est un révélateur de partage et je me dois de transmettre cela puisque c'est ce sport qui a fait de moi un homme. Il vaut mieux apporter les valeurs du rugby dans la société plutôt que l'inverse...

Que faites-vous désormais, hormis ce rôle de parrain ?

R.P: Je fais des conférences, du théâtre, des films documentaires, je suis acteur, mais j'ai également écrit un bouquin il y a quelque temps, alors que j'avais arrêté ma carrière de manière prématurée. Ça explique mon parcours et ma volonté d'incarner correctement ce que je suis, ancien rugbyman, mais pas seulement.

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