La folie du 7

Par Rugbyrama
  • Stagiaire Midol - France - Rugby à 7 - Feminines
    Stagiaire Midol - France - Rugby à 7 - Feminines
  • "Merci les copains j'ai enfin pu retoucher au ballon !"
    "Merci les copains j'ai enfin pu retoucher au ballon !"
  • Deux minutes au frigo et ça repart !
    Deux minutes au frigo et ça repart !
  • "Essaie de chronométrer mes courses pour voir."
    "Essaie de chronométrer mes courses pour voir."
Publié le Mis à jour
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Enfin mon heure de gloire, la chance de ma vie. J’écris. Fini de servir les cafés, terminé les heures à chercher sur la toile le résultat de la 4e division du championnat bulgare… Oui, j’écris sur Rugbyrama et j’ai une rubrique à moi pour vous faire vivre mon actu : c’est la semaine du stagiaire du Midol !

La Coupe du monde de rugby à VII s'est terminée dans la nuit de dimanche à lundi et a connu un succès étonnant en France. Il faut dire que les femmes ont été encore plus fortes que d'habitude et les hommes n'ont même pas été ridicules. Outre le chanceux journaliste envoyé sur place, la rédaction a forcément vécu au rythme du Sevens. Personnellement, je n'ai pas eu d'article à écrire sur le Mondial de San Francisco. Mais cela ne m'a pas empêché de suivre les exploits de nos sélections bleu-blanc-rouge, devoir patriotique oblige (de toute façon je serai payé autant !).

"Merci les copains j'ai enfin pu retoucher au ballon !"
"Merci les copains j'ai enfin pu retoucher au ballon !"

Tout comme moi, le reste de la rédac' ne s'est jamais autant intéressé au 7 ! Certes il y avait le décalage horaire de neuf heures mais autrement, tout le monde s'est mis au "petit rugby". Enfin tout le monde... Travailler au Midol, c'est évoluer au cœur du rugby. Alors la rédaction comporte évidemment son lot de puristes. "Sans combat, c'est pas du rugby !", "Les mêlées sont ridicules !" et ce genre de joyeusetés...

Il persiste les échos des passionnés d'ovalie qui, bravant les modes du 7 ou du Super Rugby, ont pour unique valeur la défense de l'essence du rugby, fondé sur la lutte et le rapprochement physique. Ou alors ce sont des anciens "gros" qui n'ont jamais réussi au 7 car il fallait beaucoup trop courir et faire des passes de plus de 10 mètres.

D'un côté, avoir des réticences pour un sport dans lequel on n'est pas bon, rien de plus normal. Mais il faut quand même saluer le résultat des Bleues sur ce tournoi. Vice-championnes du monde derrière les Black Ferns, ça n'est pas rien ! Surtout après le match en demi-finale face à l'Australie. De l'envie, de la hargne et du beau rugby, que demander de plus ? Pénalisée par le carton jaune de Marjorie Mayans, les Françaises sont menées 12-0 à la mi-temps. Mais une activité défensive sans relâche et une disponibilité précieuse dans les rucks font complètement déjouer l'Australie.

Deux minutes au frigo et ça repart !
Deux minutes au frigo et ça repart !

Et permettent aux Bleues de trouver des espaces pour pouvoir lancer la fusée Anne-Cécile Ciofani, sacrée révélation du Mondial. La finale perdue face aux Néo-Zélandaises est presque anecdotique tant l'écart était important et le parcours déjà réussi. A la fin du tournoi, le reste des "Enragées" n'est pas oublié puisque Lina Guérin accompagne Ciofani dans l'équipe-type de la Coupe du monde tandis que leur coach David Courteix est élu meilleur entraîneur.

"Essaie de chronométrer mes courses pour voir."
"Essaie de chronométrer mes courses pour voir."

Une grande réussite de bonne augure pour ce sport souvent mis au second plan. Le VII français a pourtant suivi les traces de son frère aîné du XV, avec son équipe féminine héroïque. Comme chaque victoire nationale cette Coupe du monde de San Francisco ouvrira certaines portes. Et encouragera peut-être les joueurs moins athlétiques ou moins techniques à se mettre au 7.

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