A plus les gars !

Par Rugbyrama
  • Stagiaire midol - Florian Fritz - Toulouse
    Stagiaire midol - Florian Fritz - Toulouse
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Enfin mon heure de gloire, la chance de ma vie. J’écris. Fini de servir les cafés, terminées les heures à chercher sur la toile le résultat de la 4e division du championnat bulgare… Oui j’écris sur Rugbyrama et j’ai une rubrique à moi pour vous faire vivre mon actu : c’est la semaine du stagiaire Midol !

Après un mois d’une attente aussi longue que pénible, c’est mon tour. Enfin mes collègues stagiaires acceptent de me passer le témoin d’une rubrique qu’ils gardent jalousement entres leurs mains, sous prétexte qu’ils sont arrivés deux mois avant moi. Il était temps ! Enfin mon heure de gloire, déjà le moment de faire mes adieux. En ce jour béni qui consacre mon adoubement chez Rugbyrama, qui fait de moi plus qu’un simple stagiaire au visage juvénile, à qui certains journalistes avaient le culot de demander "t’es en quelle classe ?" lors de mes premiers jours au Midol, en ce sacro-saint mardi donc, je tire aussi ma révérence.

Fini les levers à huit heures un dimanche pour ne partir du bureau qu’à la nuit tombée, fini de rester au boulot jusqu’à minuit passé pour écrire le résumé des matchs de barrages, fini tous ces plaisirs simples de la vie, qu’on a pourtant tendance à sous-évaluer. Mais aujourd’hui, tandis que je devrais trépigner de joie face à l’honneur immense d’écrire enfin un article rien qu’à moi et de quitter pour un temps les infernaux horaires de stagiaire, c’est le cœur lourd et les yeux embués que j’écris ces lignes.

Car ce stage fut à l’image des bonnes glaces : un peu froid et hésitant au début mais authentique et délicieux un fois commencé.

Moi qui suis un fervent supporter des "Rouge et Noir" de Toulouse, j’ai pu grâce au Midol assister à leur conférence de presse avant leur match de barrage, conférence durant laquelle ils affichaient une telle sérénité que je n’ai jamais cru à leur défaite contre Castres, même quand ils étaient menés 23-11 à la 78è…

J’ai pu aussi devenir une véritable Bible du Super 15, ce qui me permet de remettre à leur modeste place mes amis qui se disent fans de rugby bien qu’ils ne connaissent même pas le nom du second soigneur des lignes arrières des Sunwolves…

Mais avant de refermer le livre de mes expériences au Midol, je voudrais adresser un dernier mot aux autres stagiaires. Dès le début, je savais que mon stage ne devait durer qu’un mois. Ce que je ne savais pas, c’est le plaisir que j’allais trouver à me lever les week-ends pour vous rejoindre au bureau. Même si c’est moi qui ai dû rester éveillé presque toute la nuit à cause des prolongations en barrages. Même si c’est moi qui amenait les croissants le matin. Même si j’ai dû faire toutes ces choses-là, je suis sûr que vous allez me manquer.

Et si dans une semaine vous aurez peut-être oublié mon prénom, soyez sûrs qu’on se reverra un de ces quatre, sur un terrain de rugby ou autour d’une bonne bière d’après match. Alors, à plus les gars !

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