Le Stade français se crée une armada, l'inexpérience des Toulousains… Nos Tops et Flops du week-end

Tops :

Recrutement parisien 4 étoiles

Il y a 1 mois, Heyneke Meyer avait déclaré "Le Stade français deviendra l'un des plus grands clubs du monde" et le président du Stade français se donne les moyens de ses ambitions. Après une saison cauchemardesque, douzième du championnat et maintenu à la dernière journée, les dirigeants parisiens s'activent en coulisse. En plus des arrivées de Yoann Maestri et Kylian Hamdaoui, ils ont réalisé un autre gros coup avec le renfort de Nicolas Sanchez, l'ouvreur argentin. Mais le Stade français ne compte pas s’arrêter là. Gael Fickou, le centre toulousain, devrait rejoindre les rangs parisiens et d'autres gros noms pourraient rapidement rejoindre la capitale. Suffisant pour faire revenir le Stade français sur le devant de la scène ?

Lyon et Castres invités surprise

Voilà 4 saisons que les deux équipes qui se déplaçaient lors des barrages de Top 14 n’avaient pas rallier les demi-finales. Lors de la saison 2013/2014, c’était le Racing Métro et le Castres Olympique qui avaient réussi cet exploit. Cette année, on retrouve encore le CO, cette fois-ci accompagné par le Lou. En déplacement respectivement à Toulouse et à Toulon, le 6e et le 5e de la saison régulière ont créé l’exploit ce week-end. Véritable outsider, les hommes de Christophe Urios et Pierre Mignoni ont fait déjouer tous les pronostics. Tous les deux verront les demies. Lyon affrontera Montpellier vendredi pendant tandis que Castres défiera le Racing samedi après-midi.

Premiership, le théâtre des rêves

Grands absents du dernier carré de la Coupe d'Europe, les clubs anglais n'ont pas oublié leur rugby pour autant. La preuve en est ces demi-finales de gala en Premiership, ponctuées de quinze essais quand les barrages de Top 14 n'en totalisent que six. Les Saracens ouvrirent le bal du beau jeu ce samedi à l'heure du repas, en battant les London Wasps 57 à 33, dans un Allianz Park bouillant qui exultait devant la représentation parfaite des coéquipiers d'Owen Farrell. Un peu plus tard dans cet après-midi de gala, les Newcastle Falcons ne purent pas longtemps maintenir l'illusion face à une équipe d'Exeter trop supérieure, qui l'emporta 36 à 5 après un numéro offensif.

Flops :

Ben Lam absent de la liste des All Blacks

C’est la surprise du groupe de Steve Hansen, Ben Lam, l’ailier des Hurricanes, ne figure pas dans la liste des joueurs pour les tests de juin face à la France. Actuellement meilleur marqueur du super rugby avec 14 essais en 10 rencontres, le joueur de 26 ans éblouit la planète rugby de tout son talent. L’entraîneur des All Blacks lui a préféré des profils des polyvalents, par exemple Jordie Barrett ou même Ben Smith. Ces deux joueurs sont capables d’évoluer à plusieurs postes différents au sein des lignes arrière. On ne pourra donc pas voir l’opposition entre Teddy Thomas et Ben Lam deux des meilleurs finisseurs ces dernières semaines.

Les erreurs toulonnaises

Des regrets, les Toulonnais peuvent en avoir, battus à la différence d’essais marqués (deux à un) ils se sont fait congédier par le LOU, un peu aidé par les bévues du RCT. Premier coup de théâtre à la 25e minute. Sur une percée lumineuse de Ma’a Nonu suivi d’un jeu au pied, Chris Ashton, pourtant meilleur marqueur du championnat, laisse filer le ballon entre ses mains dans l’en-but lyonnais. S’en suit un second ballon relâché par l’ailier à 15 mètres de la ligne sur une passe de Guilhem Guirado juste avant la rentrée aux vestiaires. Ajouté à cela l’en-avant de Semi Radradra qui après avoir aplati juste devant la ligne, relâche le ballon dans un second temps. Les Toulonnais pourront longtemps regretter leur manque de réalisme, qui leur coûte une place dans le dernier carré.

Toulouse, déficit d’expérience

Lors de son arrivée à Toulouse, Ugo Mola a voulu rajeunir une équipe à la moyenne d'âge élevée. Au vu des joueurs qui affrontèrent Castres, avec notamment une première ligne rajeunie, et un poste clef d'arrière confié à Thomas Ramos et ses 22 ans, on se dit qu'il a réussi. Mais à quel prix ? Car le naufrage du Stade toulousain est en partie imputable à un manque d’expérience de ses joueurs, dont certains n'ont visiblement pas su supporter la pression qui pesait sur leurs frêles épaules de néophytes. Que ce soit Julien Marchand à la touche et ses lancers plus qu'approximatifs, ou Thomas Ramos et sa tentative de relance insensée à cinq mètres de son en-but, qui s'est soldée par un essai des Castrais, c'est bien dans l’expérience que Toulouse à pêché.