VIDÉO - Roumieu avec l'armée de l'air et de l'espace le temps d'une journée, un rêve de gosse

  • David Roumieu - Armée de l'air
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  • Sous les ordres du sergent Nicolas, David Roumieu a pu manipuler un MICA (Missile d’Interception, de Combat et d’Auto-défense) et en équiper l’aéronef
    Sous les ordres du sergent Nicolas, David Roumieu a pu manipuler un MICA (Missile d’Interception, de Combat et d’Auto-défense) et en équiper l’aéronef
Publié le Mis à jour
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En montant dans un Rafale et en rencontrant les militaires de la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan, l’ancien talonneur a touché du doigt un corps de métier qu’il admire depuis son plus jeune âge. David Roumieu est devenu Technicien Systèmes Embarqués le temps d'une journée !

Mont-de-Marsan, le 4 août dernier. En ce matin d’été, le temps est gris, la pluie n’arrête pas de tomber et le thermomètre dépasse à peine vingt degrés. Peu importe. Ce ne sont pas trois gouttes qui vont enlever le sourire à David Roumieu. Au moment de débarquer dans le hangar où sont garés les rafales de l’armée de l’Air et de l'Espace, il est aux anges. Comme un gosse, même. Le talonneur, qui a rangé les crampons en 2018, doit rencontrer le sergent Nicolas, technicien de maintenance armement et son équipe afin de découvrir leur quotidien.

Après les présentations, le sergent Nicolas amène Roumieu au pied du Rafale C monoplace (qui diffère du Rafale B, biplace) pour lui faire découvrir l’avion qu’il va ensuite équiper. L’ancien joueur, passé notamment par l’Aviron bayonnais et le Biarritz Olympique, a des étoiles dans les yeux. "J’assume complètement, sourit-il. Je suis comme un gamin avec mes yeux grands ouverts."

Il a équipé un Rafale d’un MICA

Il pose un tas de questions, s’interroge sur les pièces et matériaux qui le composent et demande s’il est possible de monter dans le cockpit. Le sergent Nicolas donne son accord, Roumieu est comblé. "C’était un rêve de gamin que de pouvoir aller voir des Rafales de près, d’échanger avec tout le monde, les mécaniciens, affirme l’ancien joueur du Stade toulousain. C’est une très belle rencontre. Je pense que nous sommes peu nombreux à pouvoir monter dans un Rafale. Dedans ? J’ai eu l’impression d’être dans un jeu vidéo. On ne se rend pas compte de ce que ça dégage, mais c’est une très belle expérience. Je retiendrai ça, mais aussi les échanges avec toutes les personnes. On voit que ce sont des passionnés qui aiment leur métier et on a besoin de l’armée pour notre pays."

Après quelques photos pour immortaliser ce moment unique, David Roumieu est chargé de poser un missile sur l'aéronef. Il s’agit d’un MICA (Missile d'Interception, de Combat et d'Auto-défense). "C’est un missile d’entraînement, précise le sergent Nicolas. Il sert pour les pilotes lorsqu’ils veulent accrocher une cible en l’air. Ce type de manipulation nous entraîne à une pose de missile qui reste la même sous un entraînement ou sur les terrains de guerre." Aidé par trois autres militaires, Roumieu manipule avec soin l’engin. Les gestes sont méticuleux, l’ancien talonneur est concentré. Il veut réussir la mission que lui a confiée le sergent et n’hésite pas à interroger ses partenaires d’un jour lorsqu’il a le moindre doute. Le gaillard est captivé par le moment et parvient à équiper l'avion avec succès. "Le rugbyman a pratiqué sous mes ordres et ça s’est très bien passé" souligne le sergent Nicolas.

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Roumieu : "Besoin de l’un et de l’autre afin d’avancer"

Après ça, les deux hommes profitent d’un moment de détente pour échanger autour de leurs métiers respectifs. Les souvenirs les plus marquants, les moments de joie et de partage, différents sujets sont évoqués. Au fil de la discussion, David Roumieu et le sergent Nicolas ont la confirmation que le rugby et l’armée de l'Air et de l'Espace partagent bon nombre de valeurs. "Ce n’est pas un sport, mais ça reste un métier d’équipe, de cohésion, appuie celui qui, après sa carrière, est devenu patron du restaurant la Belloteka à Biarritz. Il faut s’entraider. C’est un métier où il y a des valeurs, comme dans le rugby. C’est très important. On a besoin de l’un et de l’autre afin d’avancer et c’est ce qui se rapproche du sport collectif et du rugby." Pour le sergent Nicolas, les points communs entre le monde du ballon ovale et l’armée de l'Air et de l'Espace sont la cohésion, le respect, la rigueur, la discipline.

Dehors, le temps s’est levé. La fenêtre de soleil ne va pas durer, mais les deux hommes en profitent pour remplacer la tenue militaire d'aviateur par celle de sport et rejoindre le terrain adjacent. Cette fois, c’est David Roumieu qui mène la danse. Il lui explique comment un talonneur lance son ballon en touche et lui donne même des conseils pour taper des drops. L’ancien joueur et le sergent se challengent sur quelques petits défis, puis la belle matinée touche à sa fin. Roumieu offre au sergent son maillot d’entraînement du Stade toulousain, qu’il lui dédicace. En échange, il repart avec sa tenue de militaire, qu’il compte garder précieusement, en souvenir de cette matinée découverte. "J’ai passé un super moment, avoue "Roum". Nous sommes des privilégiés, dans le monde du rugby, de pouvoir réaliser des choses comme ça. Il y a un manque d’effectif et il faut montrer qu'être aviateur reste un métier comme les autres. On en a besoin." Désormais, l’ancien talonneur aimerait effectuer un vol en rafale. "Je vais me renseigner afin de voir si c’est possible, explique-t-il. Ce serait vraiment une belle expérience." Une de plus !

Sous les ordres du sergent Nicolas, David Roumieu a pu manipuler un MICA (Missile d’Interception, de Combat et d’Auto-défense) et en équiper l’aéronef
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