Le petit Oscar du rugby : Combezou et Barlot fêtés ce mercredi soir !

Par Rugbyrama
  • TOP 14 Combezou (Castres)
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Publié le Mis à jour
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Redevenu conquérant et ambitieux, le Castres olympique sera honoré mercredi soir (19 heures) à l’occasion d’une belle remise des Oscars à suivre sur Rugbyrama : Les Tarnais ont déjà réservé leur soirée !

Avec les beaux jours, le CO renaît de ses cendres : fini les atermoiements du mois d’octobre qui ont pu laisser croire à un hiver glacial, mais à Castres on a l’habitude de se serrer les coudes, de se réchauffer et d’attendre le bal, d’ailleurs ? À Castres, on en connaît un rayon sur les orchestres et le bal des musiciens dont la note se paie toujours en juin !

Fidèles à ce qu’ils savent faire de mieux, sans trompettes ni tambours, mais avec une détermination et ténacité ancestrales qui confèrent d’admiration, les Tarnais sont de retour et les routes tarnaises qui mènent à Pierre-Fabre, sont beaucoup moins accueillantes depuis avril, alors imaginez en ce joli mois de mai… Le Petit Oscar prendra la route cette semaine, après une belle reprise à Brive, et va donc poursuivre sa belle expérience d’événement en digital sur Rugbyrama.

Avec les beaux jours donc, le retour en grâce ? À la fois des leaders de jeu et d’attaque (Dumora, Palis, Combezou, Urdapilleta, Kockott), des meneurs (Babillot, Jelonch) et des étonnantes belles pioches (Nakosi, Arata et Barlot). Mais comme tout le monde ne peut recevoir un Oscar, il faut bien trancher, et le choix s’est naturellement porté sur deux trajectoires bien différentes, mais qui en disent long sur l’état d’esprit et le potentiel retrouvés d’un CO qui n’est jamais aussi dangereux quand il arrive de nulle part !

Consécration donc pour Thomas Combezou (34 ans), ce Corrézien natif de Tulle, passé par de grands clubs comme La Rochelle, Clermont-Ferrand et Montpellier, avant de trouver une certaine forme de stabilité et de sérénité dans son rugby depuis sept ans à Castres.

Combezou, c’est un joueur robuste, mais pas seulement, il s’est au fil du temps imposé inlassablement à la fois comme le régulateur et l’accélérateur d’attaque, trouvant là, une juste récompense à son investissement et sa place dans ce club.

Joueur complet, il a gravi tous les échelons des équipes de France jeunes y compris à VII, finaliste du championnat avec l’ASM en 2009 mais c’est avec Castres qu’il sera sacré en 2018.

Barlot rêve de ressembler à un All Black !

L’autre bonne nouvelle se prénomme Gaëtan Barlot, lui aussi est passé par l’école asémiste, mais ce pur Clermontois a dû s’exiler pour se rendre compte à l’évidence de son vrai potentiel : il a d’abord survolé les terrains du Pro D2 et de Colomiers et dont, par conséquent, déjà tapé dans l’œil du plus célèbre des Columérins, Fabien Galthié. Le sélectionneur, toujours présent dans une travée, qui n’a pas hésité à le cocher dans sa présélection, une fois arrivée à Castres.

Puissant, tonique, rapide, très agile de ses mains et gros travailleur, Gaëtan Barlot n‘a pas tardé à se rendre indispensable à la bonne marche du pack tarnais. En recevant ce premier Oscar Espoir Barbarians, il mesure encore la nécessité de parfaire sa formation d’un joueur doué et complet en devenir, dans l’optique d’atteindre les sommets. Mais comme il s’est mis en tête, paraît-il, de ressembler au talonneur all black, Keven Mealamu, on peut se dire que le garçon à de la suite dans les idées et le Castres olympique peut être bien de la chance…

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