Laporte : "Cette victoire, c’est celle de toute une équipe"

Par Rugbyrama
  • Bernard Laporte en conférence de presse
    Bernard Laporte en conférence de presse
Publié le Mis à jour
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Dans un scrutin très serré, Bernard Laporte a été réélu avec 51,47 % des voix. Ses premiers mots ont été en direction d’une union du rugby français.

Dans quel état d’esprit êtes-vous après ce court succès ?

L’essentiel, c’est de gagner. La majorité des clubs nous a renouvelé sa confiance. Je l’ai dit pendant ma campagne : nous avons fait beaucoup de choses, maintenant, il faut qu’on termine toutes ces réformes.

Êtes-vous soulagé ?

Sincèrement, non. Je n’ai jamais douté, je le dis avec beaucoup de sincérité. Ce sont les gens qui décident pour vous. Inutile de se tracasser. Si vous avez bien fait le "job", ils vous reconduisent, sinon ils mettent quelqu’un d’autre. Et puis, ce n’est pas un fin en soi. Ce ne sera pas mon dernier challenge. J’ai franchement vécu ça avec beaucoup de sérénité. La campagne n’a pas été facile. Je tiens à remercier tous les clubs.

Le résultat serré de l’élection par rapport à ce que vous espériez il y a quelques mois vous fait-il regretter de ne pas avoir débuter plus tôt votre campagne ?

Non, absolument pas. Avec toutes les décisions que nous devions prendre en raison du Covid, il fallait que je sois aux manettes. Je ne me voyais pas dire aux clubs : "J’en ai rien à foutre de vous, je pars en campagne".

Vos premiers mots ont été en direction d’une union du rugby français…

C’est une évidence, il faut unir, notamment avec le monde professionnel. Mais vous savez, j’aime les clubs professionnels. Le premier message que j’ai reçu, c’est celui de Didier Lacroix (Président du Stade toulousain). Évidemment, j’ai des désaccord avec certaines personnes à la Ligue, mais ce sont les clubs qui comptent. Et je leur renouvelle mon soutien, surtout dans cette période difficile. Je sera toujours à côté d’eux. Tant au niveau amateur que professionnel, il va falloir qu’on se serre les coudes. L’unité sera mon credo pour cette mandature.

Quelle sera votre priorité pour cette nouvelle mandature ?

C’est de continuer ce que nous avons déjà entrepris. Poursuivre nos réformes et retrouver un XV de France qui gagne. Cette équipe de France, c’est notre vitrine. Il faut donc retrouver le chemin de la victoire pour inciter filles et garçons à pratiquer ce sport.

Quelques sifflets ont été entendus dans l’auditorium quand le nom de Paul Goze a été prononcé. Comment allez-vous faire pour pacifier la relation avec la LNR ?

Ce n’est pas nous qui mettons la Ligue Nationale de Rugby au tribunal. Je vous invite à leur poser la question. Ce qui est sûr, c’est qu’il va y avoir des élections à la LNR. Je vais demander à ce que l’on se mette autour de la table afin d’apaiser les choses. J’ai quand même été le premier à dire que j’étais prêt à annuler la tournée en Argentine en juillet dernier pour qu’ils puissent finir le Top 14. J’ai toujours montrer la bonne voix.

Allez-vous fêter votre victoire ?

Oui, dans le rugby, c’est une tradition. Les victoires, ça se fête. Et je vais le faire avec tous mes colistiers que je remercie. Cette victoire, c’est celle d’une équipe, pas celle d’un homme.

Propos recueillis par Arnaud Beurdeley

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