La Ligue assigne (encore) World Rugby en justice !

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Dans la lutte qui l'oppose à World Rugby en vue de la prochaine parenthèse internationale, la Ligue Nationale de Rugby a une nouvelle fois décidé de saisir la justice, cette fois-ci au sujet du sulfureux article 9, la règle entourant la libération des internationaux.

Selon nos informations, les patrons du rugby français ont décidé d'assigner, et ce pour la deuxième fois au cours de ces quinze derniers jours, l'instance internationale World Rugby en justice. La première salve ? Dévoilée fin août par nos confrères du Journal du Dimanche, elle consista à attaquer en référé le mode de fonctionnement de la nébuleuse World Rugby, une instance composée d'une myriade de commissions disparates et difficilement identifiables. La deuxième attaque, elle, porte aujourd'hui sur la règle 9 proprement dite. Et cette fois-ci, c'est la cour européenne qui se chargera de traiter le dossier. La règle 9, dites vous ? Elle concerne principalement la libération des internationaux et, en France, fait couler beaucoup d'encre depuis sa création.

Pour les Tests de l'automne 2020, la fenêtre internationale a ainsi été élargi à sept semaines par World Rugby, une décision unilatérale ayant provoqué l'ire des clubs professionnels français, principaux employeurs des joueurs qu'utilisera le sélectionneur Fabien Galthié fin octobre, quand débutera la "Coupe des Nations". Se sentant floués, craignant même que la fenêtre internationale ne tronque leur championnat, les clubs français refusent de se saigner pour ce qu'ils considèrent comme une deuxième Coupe du monde en deux ans.

Rappelons, enfin, que chaque fois qu'une ligue a souhaité pousser World Rugby au tribunal -et c'est arrivé à plusieurs reprises au cours de ces dix dernières année- les conflits ont alors été réglés à l'amiable, soit avant même de prendre place face à un jury. De là à penser que l'instance internationale et la Ligue Nationale de Rugby s'assoiront bientôt autour une table pour régler la problématique du calendrier international et, in fine, ne faire disputer que cinq matchs (au lieu des six voulus par Bernard Laporte) au XV de France, il n'y a qu'un pas... qu'il est évidemment trop tôt pour franchir.

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