La fusion Bayonne / Biarritz, le public de Dauger... Afflelou revient sur ses années rugby

  • Alain Afflelou et la mascotte - presentation bayonne - 20 juillet 2012
    Alain Afflelou et la mascotte - presentation bayonne - 20 juillet 2012
Publié le Mis à jour
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De 2007 à 2014, le lunetier fut le partenaire principal de l'Aviron bayonnais. Il revient, pour Midi Olympique, sur ces années rugby. Pas si fou, Afflelou...

Alain Afflelou, le plus célèbre des lunetiers français, est arrivé au rugby par hasard, au printemps 2007. "Quand on m'a nommé à l'Aviron, explique-t-il dans une longue interview accordée à Midi Olympique, je n'avais aucune culture rugby. Et, puis, j'ai succombé. Je trouvais que le public du rugby avait plus de cœur que celui du foot. Jean Dauger, c'était une expérience exceptionnelle les soirs de match. (il soupire) Oui... Tout ça me donne encore des frissons, quand j'y repense... "

A Bayonne, l'ancien président des Girondins de Bordeaux a vécu "des moments inoubliables " mais aussi connu son lot d'échecs. " On donnait 4 millions d'euros par saison, poursuit-il dans ce même entretien. Cet argent fut mal utilisé, au final. " Et pourquoi, au juste ? "Moi, je n'y connaissais rien. On me disait : "Il faut signer untel ! Il est bon en touche ! Il faut signer tel autre ! Il pousse en mêlée !" Moi, j'avais confiance. Je fonçais. Au bout du bout, on recrutait des joueurs qui n'avaient pas envie de se battre. On avait fait venir le Gallois, là... " L'international Mike Phillips, alors considéré comme le meilleur joueur du monde à son poste. "Oui. [...] Au lendemain d'une défaite cuisante à Bayonne, il était même arrivé à la séance vidéo du lendemain saoul. Là, j'ai dit stop et je l'ai viré. "

Dans la longue interview dont vous trouverez ici l'intégralité, Alain Afflelou explique aussi de quelle manière la vraie-fausse arrivée de Bernard Laporte à Bayonne en 2011 l'a "écoeuré " du milieu, pourquoi Benjamin Fall ("Il nous fait six matchs par an... ") avait alors été transféré au Racing et en quoi le projet de fusion n'était pas une bonne idée. "Il n'y avait rien à gagner, dit-il entre autres à ce sujet : on ne pouvait pas avoir plus de monde en tribunes, on n'avait plus de place sur les maillots pour accueillir d'autres sponsors et, qu'on le veuille ou non, nos supporters se détestaient. Je disais aux autres (Manu Mérin et Serge Blanco): "Vous croyez que des gens qui ont une telle rancoeur les uns envers les autres vont s'embrasser demain sur la bouche ?" C'était injouable... "

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