Kolbe, Stade toulousain, Etcheto…ce qu’il faut retenir de la Nuit du Rugby
La Nuit du Rugby a livré son verdict et décerné ses récompenses ce lundi, faisant la part belle au Stade toulousain et à son ailier supersonique Cheslin Kolbe. La réunion de Paul Goze et Bernard Laporte, le sacre de Damian Penaud et l’absence de Vincent Etcheto ont également marqué cette soirée de gala.
Maîtresse de cérémonie de cette 16e cérémonie de la Nuit du Rugby, Isabelle Ithurburu a eu ce bon mot lors de la troisième et dernière apparition de Cheslin Kolbe sur la scène de l’Olympia : " Vous reste-t-il encore quelque chose à dire ? " avant d’ajouter " Vous avez battu le record de montées des marches de la Nuit du Rugby ". Et pour cause ! Élu meilleur joueur du Top 14, meilleur joueur du Top 14 à la Coupe du monde et auteur du plus bel essai de la saison (contre Pau), Kolbe a fait une razzia à la hauteur de son incroyable année 2019, où il fut tout à la fois champion de France et du monde.
" Une réussite avant tout collective ", dira humblement le Springbok. Convenu mais si vrai, comme en témoigne le chef d’œuvre de mouvement et de passes pour lequel il a été primé, mais aussi ce prix du fairplay, décerné à Jérôme Kaino pour avoir insisté pour que Julien Marchand, blessé, lève le Brennus en premier : " Même si j’étais capitaine ce jour-là, Julien était mon capitaine depuis le début de la saison et c’était mon plaisir et mon honneur de le laisser soulever ce trophée " répéta, chevaleresque, l’ancien All Black.
Pas invité, Etcheto le fait savoir
Parmi les autres moments forts de la soirée : la réunion en préambule sur l’estrade de Paul Goze et Bernard Laporte, sur fond de tension ravivée par l’affaire de la sanction du MHR liée au Salary Cap. Pas de franche accolade entre les deux hommes mais cette phrase du président de la FFR : " On n’est pas toujours d’accord, du fait des intérêts des uns et des autres, mais on veut tous œuvrer pour le bien du rugby français ". Ce à quoi a répondu habilement le président de la Ligue : " On veut être champion du monde en 2023 et, soyons fou, également en 2027 ! ".
Sinon ? Le sacre de Damian Penaud, désigné meilleur international français et qui ne s’est pas éternisé au moment d’expliquer pourquoi certains le surnommaient "phénomène", ou encore la boutade engagée de l’internationale tricolore Lenaïg Corson : " Et le prix du plus bel essai féminin…ah non il n’existe pas encore ", sont venus donner de la couleur à la cérémonie.
Un grand raout dans la joie et la bonne humeur ? Presque ! Au moment de recevoir le prix du meilleur staff de Pro D2, Yannick Bru, le manager de l’Aviron bayonnais, a tenu à glisser le nom de Vincent Etcheto dans ses remerciements. Pas suffisant toutefois pour apaiser son ancien accolyte de la montée en Top 14, qui s’est fendu d’un tweet sans équivoque : " Merci à Canal + pour sa belle Nuit du rugby, merci à nos pairs de nous avoir élus et merci à mes ex-dirigeants de m’avoir invité à les accompagner en ce soir de récompense... non la je rigole ". Peut-être le prix du plus joli tacle de l’année.
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