Jauzion, sa reconversion dans le ginseng

  • L'ancien centre international Yannick Jauzion
    L'ancien centre international Yannick Jauzion
Publié le Mis à jour
Partager :

Depuis qu'il s'est retiré des terrains, l'ancien Toulousain Yannick Jauzion s'est lancé, avec "Jardins d'Occitanie" dans la production de ginseng, un tonifiant qui joue sur l'immunité ou les fonctions cognitives qu'on surnomme "la racine de la longévité". Une aventure à la fois éthique et éco-responsable sur laquelle il s'est livré dans Midi Olympique. Extraits choisis.

J'appréciais les effets que cela me procurait

Comment l'ancien trois-quarts centre international s'est-il retrouvé à s'intéresser au ginseng et à investir dans sa production à la fin de sa carrière ? "En tant que joueur professionnel au Stade toulousain, il m'arrivait, comme mes coéquipiers, de prendre des produits à bas de ginseng, explique-t-il. À titre personnel, je trouvais cela intéressant car j'appréciais les effets que cela me procurait. Ensuite, deux entrepreneurs de Toulouse ont eu l'idée de pouvoir cultiver du ginseng. Ils m'en ont fait part et, au vu de mon expérience et de mon cursus dans le milieu agricole, notamment à l'école de Purpan (titulaire d'un diplôme d'ingénieur agricole, N.D.L.R.), il m'a semblé que c'était séduisant pour ma reconversion de me lancer dans ce projet. "Jardins d'Occitanie" est le premier producteur de ginseng en Europe, donc c'est forcément une aventure passionnante."

Les mentalités évoluent

Yannick Jauzion insiste sur le fait que "Jardins d'Occitanie" commercialise des produits propres, ce qui répond à une demande des consommateurs qui réclame une forme d'engagement éco-responsable : "On le cultivait en bio mais on ne le vendait pas forcément en bio au début. Mais, quand on observe et qu'on se rend compte que les consommateurs veulent voir l'appellation bio sur le produit, on s'adapte. Nous avons donc effectué les démarches pour cela. On fait par exemple du désherbage manuel ou mécanique. [...] Les mentalités évoluent sur ce sujet, on doit les accompagner à notre échelle. Voilà aussi pourquoi on fait des produits propres à "Jardins d'Occitanie" et qu'on essaye, à travers notre marque de fabrique, de se démarquer des produits qui viennent de l'Asie."

Les produits protéinés classiques, ça va un moment...

S'il note des changements dans l'ensemble de la société sur la manière de consommer, il les voit aussi chez les joueurs de rugby depuis quelques années, qui se tournent de plus en plus vers des produits naturels : "Ils regardent ce qui pourrait compléter au mieux leur alimentation et je sais, pour en avoir discuté avec certains d'entre eux, qu'ils se rendent compte que les produits protéinés classiques, ça va un moment... Ils sentent bien qu'il y a besoin d'autre chose de plus pointu. Cela va dans le sens de la volonté du commun des mortels mais les sportifs sont les premiers à prendre des vitamines et des fortifiants. [...] A mon époque, je ne ressentais pas forcément dans mon entourage de sportif le besoin d'avoir des produits naturels. Mais disons que c'est justement une évolution positive."

Retrouvez l'intégralité de l'interview dans l'édition de vendredi de Midi Olympique ou ici.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?