Les Bleus à Manchester pour se régler avant le circuit mondial et les J.O

  • Julien Candelon, membre de l'équipe de France à VII
    Julien Candelon, membre de l'équipe de France à VII
  • Bouhraoua - France 7 - Coupe du monde 2013
    Bouhraoua - France 7 - Coupe du monde 2013
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Après une préparation de plus de deux mois, l’équipe de France de VII retrouve la compétition dès ce samedi. Ce week-end à Manchester, puis le suivant à Bucarest, il sera question pour les 18 membres de ce groupe de gagner leur place pour le rendez-vous de la Gold Coast. Le premier tournoi du circuit mondial de la saison, qui doit offrir les premiers tickets pour les JO.

Ils sont remontés dans l’avion ce jeudi. Un vol depuis Paris à destination de Manchester. Le premier d’une longue série pour ces globe-trotters de l’ovalie. En terres anglaises, les membres de l’équipe de France de VII s’apprêtent à lancer une nouvelle saison. Une année décisive puisqu’elle doit offrir les premières places qualificatives pour les fameux Jeux Olympiques de Rio, que tous les internationaux de la discipline ont en tête. Mais en attendant que le circuit mondial ne soit lancé, les Bleus ont encore deux tournois pour se régler : Manchester, dès samedi, puis Bucarest, en Roumanie, dans une semaine. Avec, dans l’idée, d’arriver dans les meilleures conditions possibles sur la Gold Coast, face aux meilleurs nations de la planète, le 11 octobre prochain. "Il nous faut être prêt pour cette date-là, confirme l’entraîneur Frédéric Pomarel. Par qu’après ces deux week-ends, on sera déjà en tournée. Tout va vite s’enchaîner…"

Pomarel: "Les joueurs doivent me prouver qu’ils sont prêts"

Au terme des deux dernières (sur quatre) étapes, il sera question, pour les Bleus, de terminer parmi les deux meilleures sélections du Vieux continent. "Notre objectif ? Que personne ne s’intercale entre nous les Anglais", répond le sélectionneur. En clair: terminer champions d’Europe, ou seconds derrière les sujets de sa Majesté, comme la meilleure équipe possible n’a pas été alignée sur chacune des manches. Mais attention, Fred Pomarel ne veut pas que les siens fassent de complexe contre le VII de la Rose, adversaire pour une qualification directe pour Rio. "Notre ambition de lutter avec eux pour la quatrième place sur le circuit mondial (derrière la Nouvelle-Zélande, l’Afrique du sud et les Fidji, jugés quasiment intouchables, NDLR) est affirmée".

Au-delà des résultats, ces deux rendez-vous marquent la dernière occasion de se régler. L’entraîneur souhaite que chacun des 18 membres de son groupe dispute une manche continentale. "Je veux que ce soit un moment d’évaluation, poursuit Pomarel. Ils vont devoir me prouver qu’ils sont prêts". Sur les 12 sélectionnés pour Manchester, six seront mis au repos et remplacés à Budapest par les préservés de ce rendez-vous anglais. Touchés au cours de la préparation, ou avant, Terry Bouhraoua (tendon et ischios), Vincent Deniau (déchirure), Manoël Dall’Igna (tendon rotulien), Pierre-Gilles Lakafia (dos), Jérémy Aicardi (pubalgie), et Stéphane Parez (après son opération) bénéficient ainsi d’une semaine de plus avant, logiquement, de retrouver la compétition.

Bouhraoua - France 7 - Coupe du monde 2013
Bouhraoua - France 7 - Coupe du monde 2013

Une concurrence nouvelle, ça change tout

Fort de quatre recrues à l’intersaison, l’équipe de France de VII bénéficie d’une concurrence nouvelle. Tout bénéfice. Dans l’engagement, au quotidien, sur les terrains du CNR de Marcoussis, déjà. "Les entraînements sont plus rudes, illustre Pomarel. Tout le monde veut montrer ce qu’il sait faire pour prendre sa chance. Le niveau d’intensité et d’implication augmente. Ca change la donne". Espéré dès la saison passée, ce groupe élargi permet à l’entraîneur de travailler beaucoup plus souvent en situation réelle, ce qui était difficilement le cas il y a quelques mois. "On a bien pu jouer à 7 contre 7 pour travailler nos phases de lancement ou d’oppositions… Tout ça ne se règle pas à vide, mais avec un vrai rapport attaque-défense", se réjouit-il. De quoi modifier légèrement la dernière phase de cette longue préparation d’avant-saison. "On a intégré plus de combat et de contact, confirme Pomarel. Cela devrait nous permettre de limiter les risques (trois blessés à Budapest l’an dernier, NDLR) sur les premiers tournois".

C’est deux mois et demi plus tôt que ces Bleus-là ont retrouvé le chemin de l’entraînement. Une préparation organisée en partie à l’extérieur du CNR, mis à disposition de la Coupe du monde féminine. Entre Perpignan, l’INSEP, puis Souillac, petit village du Lot parfait pour casser la routine (entre VTT, course d’orientation, musculation à la botte de paille, ou pêche à l’écrevisse). "Idéal pour travailler différemment, sans l’air de la répétition, en vivant ensemble", se félicite Pomarel. C’est finalement fin août que les Tricolores ont repris le rugby, en séances collectives à, Marcoussis. "Nous ne sommes pas tout à fait au point sur les phases de lancement, termine l’entraîneur. Mais les repères viendront aussi avec la compétition". Pas question pour lui de changer le système mais de viser une précision, une intensité et une vitesse maximale. Avec pour consignes de franchir plus vite au contact, ou de moins passer par le sol. L’analyse viendra après ces rendez-vous européens.

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