Les Bleus à la recherche d’un billet pour les Jeux de Rio 2016

  • Virimi Vakatawa a été très rapidement intégré au sein de France 7
    Virimi Vakatawa a été très rapidement intégré au sein de France 7
  • Julien Candelon, membre de l'équipe de France à VII
    Julien Candelon, membre de l'équipe de France à VII
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Alors que la saison internationale redémarre avec la première manche qui se déroule sur la Gold Coast australienne ce samedi, c’est l’heure de faire un point sur les différents modes de qualifications possibles pour les Jeux olympiques de Rio. En course, les Bleus veulent y croire, malgré la féroce concurrence.

Le coup d’envoi sera donné samedi. A 2h34 heure française, les représentants français du VII lanceront une nouvelle saison marathon depuis la cité australienne de Brisbane. Qui, cette fois, prendra des allures toutes nouvelles : celle de rampe de lancement pour les Jeux de Rio, où le rugby fera son grand retour dans le monde de l’olympisme. S’ils veulent empocher directement leur billet, les Bleus devront terminer parmi les quatre meilleures nations mondiales à l’issue de la saison internationale, au milieu des All Blacks, Springboks et Fidjiens à qui les trois premières sont promises. Parmi leurs principaux concurrents déclarés : l’Angleterre, l’Australie, le Kenya ou encore… les Samoa. C’est contre ces joueurs du Pacifique, dans la nuit de vendredi à samedi (à 5h57), que ces globe-trotters tricolores de l’ovalie devraient jouer leur qualification en Cup lors de ce premier tournoi de la saison, sur la Gold Coast, dont les tirages des rendez-vous dépendront.

"On a affiché des ambitions, reconnaît l’entraîneur Frédéric Pomarel. On savait qu’on aurait un postulant à cette quatrième place dans notre groupe. Ça aurait pu être pire, ça aurait pu être mieux. J’espère surtout que l’on pourra montrer de suite qu’on est capable de rivaliser." Pour lancer leur année, les coéquipiers de Vincent Deniau et Terry Bouhraoua devront d’abord se frotter aux Néo-Zélandais qui "s’ils sont prêts, voudront afficher la couleur", prophétise le coach. "De toute manière, on les jouera sans complexe, comme toujours. Il nous faudra plus nous concentrer sur le match suivant." Dernier occupant de leur poule, le Japon, nouvel entrant sur le circuit mondial qui s’achèvera à Londres lors de la neuvième manche en mai prochain, sera l’autre adversaire des Français. Méfiance. "Tout sera compliqué", prévient le Lotois Pomarel.

Les cycles du rugby à VII…

Si les Bleus – 10e la saison passée, 5e à deux journées de la fin de la saison précédente - ne terminaient pas dans les quatre premiers du classement IRB à l’issue de cette saison 2014-2015, il leur resterait alors deux opportunités de rejoindre le Brésil, premier qualifié – d’office en tant que pays organisateur – pour les JO, en prenant une des sept places restantes. La première chance de s’emparer de leur passeport sera continentale. Au terme des quatre tournois du championnat européen (qui se disputera à l’été 2015), un autre billet sera offert au vainqueur. Une compétition à laquelle une seule équipe du Royaume-Uni (entre Angleterre, Ecosse et Pays-de-Galles, si elle n’est pas déjà qualifiée) pourra participer, mais à laquelle certaines sélections inscriront leurs meilleurs éléments venus du XV. La seconde – et dernière – occasion de rallier Rio sera offerte par un tournoi mondial de repêchages qui devra se dérouler avant juin 2016, avec 16 participants dont 4 d’Europe.

Dans ce contexte, la France joue donc le rôle d’outsider pour la quatrième place sur le circuit mondial, qui débute ce week-end. Avec une équipe renforcée (à 18 éléments) et une concurrence nouvelle, les Bleus ont de nouveaux atouts à faire valoir. Leur récent titre européen 2014 a entrouvert une jolie porte. A eux de confirmer, sans vraiment avoir le droit à l’erreur. "On a pris une année de retard", répète l’entraîneur. Si la saison dernière s’est révélée assez compliquée, entre mauvaise dynamique de résultats et blessures, la précédente avait été prometteuse pour l’équipe de France. Et quand on sait que le VII a une tendance cyclique… Les douze Tricolores sélectionnés – qui comptent par ailleurs plusieurs blessés dans leurs rangs, dont Julien Candelon, absent - n’ont pas de raison majeure de s’inquiéter, mais l’entame de la saison sera primordial s’ils veulent entrer dans un cycle positif. Surtout face aux Samoans qui les ont déjà battus à 26 reprises, pour seulement 5 victoires. Le vent a-t-il vraiment tourné ? L’étape australienne devrait vite le montrer.

Julien Candelon, membre de l'équipe de France à VII
Julien Candelon, membre de l'équipe de France à VII
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