Série de matchs amicaux mitigée des Bleus du 7 contre l’Espagne

  • Eurosport
    Eurosport
Publié le Mis à jour
Partager :

Les Bleus du 7 n’ont pas perdu de temps. De retour d’une positive tournée (Bowl remportée à Wellington puis quart de Cup à Las Vegas), les Tricolores ont repris le chemin de l’entraînement la semaine passée après une brève coupure. Ce mardi et ce mercredi, les hommes de Frédéric Pomarel reçoivent l’Espagne qu’ils affrontent six fois en deux jours, dans les conditions réelles d’un tournoi.

D’autant plus que les Ibères, qui joueront à Hong Kong leur retour dans le circuit World Rugby Sevens, sont venus à Marcoussis le couteau entre les dents. Positif, aux yeux de Jonathan Laugel: Ils sont investis et nous proposent un bon rugby, une vraie opposition dans le combat.

Mardi, les Français ont enchaîné trois performances mitigées: une victoire 3-1 en guise de (re)mise en route, une décevante défaite 5-2 face à un terrible manque d’implication puis une victoire 5-2, plus encourageante. Globalement, on n’a pas observé le niveau d’investissement attendu, résume le coach des Bleus. Certes, ce n’est pas facile, les conditions ne sont pas très bonnes, certains ont une petite gêne dans la tête, mais on est un peu déçu, on ne trouve pas forcément l’enthousiasme espéré. A l’heure où l’avenir du groupe se joue, le mental n’est pas pour tout le monde au beau fixe. Il peut y avoir de la frustration pour certains, de l’anxiété pour l’autres, reconnaît Pomarel. Et puis il y a peut-être un peu de fatigue de la dernière tournée.

A trois semaines du prochain rendez-vous hongkongais, ces six oppositions - dont trois restent à disputer ce mercredi - sont d’un réel intérêt pour garder les Bleus du 7 dans le rythme. Ce cycle est court et on préfère des vraies sollicitations dans le combat et du contact à balles réelles, reprend le Lotois. L’occasion, aussi, de tester la défense tricolore, remaniée au retour des Etats-Unis, vers des montées plus directes et plus rapides pour couper les extérieurs. On remet l’accent sur des choses qu’ils ne faisaient pas bien ou qu’ils avaient oublié et on complexifie le système des poches, estime Pomarel. On veut aller chercher nos adversaires plus haut, plus vite et plus fort sur les phases de placages. Un système que doivent vite s’approprier les Français, qui veulent profiter de cette deuxième journée face aux Espagnols pour tenter de mettre leur jeu en place. Sans le jeune Stephen Parez, victime mardi d’une entorse du coude.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?