Folau, Moala, Fekitoa... Ces joueurs qui peuvent désormais changer de sélection nationale

  • Malakai Fekitoa - Nouvelle-Zélande
    Malakai Fekitoa - Nouvelle-Zélande
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INTERNATIONAL - Ce mercredi, World Rugby a approuvé un amendement permettant à certains joueurs de changer de fédération une fois dans leur carrière. Avec cette nouvelle, les nations du Pacifique pourraient "récupérer" des forces vives en vue de la Coupe du monde 2023. Petit tour d’horizon des joueurs qui peuvent désormais changer de sélection.

Aussitôt l’amendement approuvé, les réactions se sont enchaînées sur les réseaux sociaux. Combattant de longue date sur le sujet, Daniel Leo, international samoan et ancien joueur de l’UBB était évidemment en première ligne. Cette décision de World Rugby est un énorme pas en avant pour les nations du Pacifique, nous pensons ici aux Fidji, Tonga et Samoa. En ligne de mire, le Mondial 2023 en France, et quelque chose nous dit que la ligne arrière tongienne pourrait avoir fière allure dans l’Hexagone.

En premier lieu, des noms qui reviennent depuis de longs mois pour porter la tunique rouge. Au poste d’arrière, Charles Piutau et Israel Folau peuvent dès aujourd’hui décider de laisser de côté leurs sélections avec les All Blacks et les Wallabies pour représenter un pays dont ils sont originaires. Mais le plus impressionnant n’est pas à l’arrière, mais plutôt au poste de centre. Malakai Fekitoa, George Moala, Ngani Laumape, non vous ne rêvez pas, ces monstres vont pouvoir devenir internationaux tongiens. Les deux premiers cités pourront disputer la Coupe du Monde s'ils le souhaitent, pour le joueur parisien c’est différent. Ayant effectué sa dernière sélection en novembre 2020, il ne sera pas éligible en septembre 2023. On rappelle que pour effectuer la modification, un joueur doit se retirer du rugby international pendant 36 mois.

Les Fidji et les Samoa pas malheureux non plus

La ligne arrière du Tonga aura de quoi faire peur dans les mois à venir, tout comme celle des Fidji. Alors, oui les ailiers fidjiens font déjà peur, surtout physiquement, mais certains renforts pourraient arriver après cet avancement dans le rugby mondial. Les deux joueurs biarrots, Tevita Kuridrani et Henry Speight, peuvent envisager de porter le maillot fidjien pour la fin de leur carrière. Un centre et un ailier supplémentaire qui ne feront pas de mal dans le squad des Fidji. Et quand il y en a plus, il y en a encore ! L’autre membre de ce trio magique, les Samoa, n’est pas à plaindre non plus. Deux noms ressortent pour rejoindre les rangs samoans, il s’agit de Josh Ioane et Julian Savea. Ce dernier, auteur de 46 essais avec le maillot all black, n’a plus été sélectionné avec les Néo-Zélandais depuis 2017. Savea peut donc décider de changer de fédération et de possiblement disputer la Coupe du monde avec le pays d’origine de ses parents. Les prochains mois devraient être animés de l’autre côté du globe.

Guitoune et Slimani avec l’Algérie ?

Non, il n’y pas seulement les pays de Pacifique qui peuvent profiter de cet avancement. Certains internationaux français peuvent logiquement, eux aussi, changer de fédération. Par exemple, il est possible de voir Sofiane Guitoune et Rabah Slimani porter le maillot de la sélection algérienne lors des prochaines saisons. Né à Alger et pas convoqué en bleu depuis 2019, le centre du Stade toulousain pourra mettre la tunique algérienne sur ses épaules à partir de fin 2022. Pour l’anecdote, même s' il devrait mettre un terme à sa carrière, Guilhem Guirado est sélectionnable avec l’Espagne lui aussi fin 2022.

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