Du Stade de France à Houston, la folle semaine de Foursans

  • Top 14 - Louis Foursans (Montpellier)
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  • Louis Foursans-Bourdette (Montpellier)
    Louis Foursans-Bourdette (Montpellier)
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INTERNATIONAL - Sacré champion de France avec Montpellier, le jeune ouvreur de Montpellier Louis Foursans a rejoint le lendemain soir de la finale les Barbarians français pour ensuite s’envoler vers le Texas où il va défier les États-Unis vendredi soir. Autant dire que l’intéressé vit des jours riches en émotions.

Vendredi dernier, Louis Foursans était à l’échauffement avec ses partenaires de Montpellier, sur la pelouse du Stade de France, à moins d’une heure du coup d’envoi de la finale du Top 14. "J’étais 24e homme, au cas où il y aurait un blessé de dernière minute, raconte-t-il. J’étais avec le groupe tout au long du séjour et ce fut une superbe expérience de vivre cela au bord du terrain. J’ai senti les gars concentrés du début à la fin et j’étais sûr qu’on allait gagner. "

Il ne s’était pas trompé. Le MHR a dominé Castres et Foursans, qui a disputé dix-neuf matchs toutes compétitions confondues en club cette saison (dont quatorze comme titulaire), est devenu champion de France. Le premier Bouclier de Brennus de Montpellier. "Ces derniers jours ont été assez fous, avec cette victoire historique pour le club, avoue l’intéressé. Remporter enfin le Brennus, après deux échecs en finale, c’était un très beau moment. C’était aussi le départ des anciens : Guilhem (Guirado) et Fufu (Ouedraogo), ou Benoît (Paillaigue) et Kélian (Galletier) qui vont quitter Montpellier. Ce sont des monuments du club. On a bien fêté ça et, maintenant, je suis à Houston avec les Baa-Baas."

Louis Foursans-Bourdette (Montpellier)
Louis Foursans-Bourdette (Montpellier)

En effet, lundi matin, Louis Foursans s’est envolé avec les Barbarians français en direction du Texas, où il affrontera vendredi soir les Etats-Unis. Une semaine après avoir soulevé le morceau de bois le plus célèbre de France. Forcément, le jeune ouvreur (20 ans) n’avait pas beaucoup dormi avant d’entamer cette nouvelle aventure… "Je n’ai pas pu repasser par Montpellier. On a fait la fête la nuit du titre et un peu le lendemain sur Paris. Quand mes coéquipiers sont partis à Montpellier, j’ai rejoint les Barbarians à l’hôtel." Sans frustration ? "Dans tous les cas, ce sont de belles choses qui m’attendaient. J’avais dit oui aux Barbarians et je ne pouvais pas décommander parce qu’on avait gagné. J’aurai le temps de voir mes partenaires en rentrant."

"Je prolonge le plaisir"

Depuis l’atterrissage à Houston lundi, c’est sur son téléphone qu’il suit les festivités qui se poursuivent dans l’Hérault et notamment les exploits de son pote Enzo Forletta. "Enzo, c’est notre mascotte, se marre Foursans. Avec Marco Tauleigne, ce sont les mecs les plus drôles du vestiaire. Ils n’en loupent pas une pour faire les cons." Ils ont notamment fait le spectacle sur l’antenne de RMC Sport, où Tauleigne avait réalisé une imitation de son ancien entraîneur Christophe Urios.

L'un des plus fidèles au MHR Kélian Galletier s'est prêté à notre jeu de "Qui est le plus ?" à quelques jours de la finale face à Castres. Dans une ambiance forcément tendue car importante, il nous dévoile avec légèreté les petits secrets de vestiaireshttps://t.co/SXd7gXEply

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) June 22, 2022

Une scène pleine d’ironie évidemment mais que certains ont reproché au troisième ligne sur les réseaux sociaux, le poussant même à s’expliquer et à s’excuser. Foursans joue la défense à distance : "Dommage que certaines personnes l’aient mal pris. Quand on connaît Enzo et Marco, on sait qu’il n’y a jamais rien de méchant envers quiconque avec eux." En attendant, le numéro 10 continue donc sa folle semaine. "Je prolonge le plaisir", sourit-il. D’autant qu’à son âge, au-delà de l’expérience humaine, les Baa-Baas sont aussi un joli tremplin.

"La tunique des Barbarians est mythique, assure-t-il. J’étais très heureux d’apprendre ma sélection et c’est avec un grand plaisir que je vais faire ce match. Il y a beaucoup d’anciens, des cadors du Top 14, quelques jeunes aussi. Le mélange est sympa. Je sais que de nombreux joueurs, aujourd’hui en équipe de France, sont passés par les Baa-Baas. On sent ce côté sans prise de tête qui caractérise bien les Barbarians. C’est un truc sympa à vivre. Et puis, on va quand même jouer un match international, donc il faut un minimum le préparer." Et finir cette saison en apothéose.

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