Ce qu’il faut retenir de la 1ère journée de l’Africa Cup

Par Rugbyrama
  • International - Africa Cup à Marseille
    International - Africa Cup à Marseille
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INTERNATIONAL - Cette compétition, dont le vainqueur rejoindra le groupe de la France et de la Nouvelle-Zélande à la Coupe du Monde 2023, a livré ses premiers enseignements au stade Delort de Marseille.

À l’ombre de l’immense Orange Vélodrome, l’enceinte feutrée de Delort accueillait le gratin du rugby africain. Dans une ambiance conviviale, l’Africa Cup a démarré sous les chapeaux de roues pour la Namibie et le Zimbabwe, qui poursuivront l’aventure en demi-finale de la compétition, le 6 juillet prochain. Le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire joueront les matchs de classement.

La Namibie de Van Jaarsveld fait honneur à son statut

Grandissime favorite de la compétition, la Namibie a croqué le Burkina Faso (71-5). Les partenaires de Van Jaarsveld, talonneur de l’Aviron et auteur d’un triplé, ont pris l’ascendant grâce à leur un paquet d’avants féroce et puissant. Ils ont fait une moisson en mêlée fermée (5 pénalités) et déroulé sur les mauls portés. Face au petit poucet de la compétition, les Namibiens n’ont pas eu à forcer leur talent pour passer ce premier tour. "C’est un très bon début de Tournoi, a apprécié Allister Coetzee, qui a longtemps râlé sur les approximations de son équipe en début de rencontre. On s’est appuyés sur nos bases, notre discipline et notre domination en mêlée pour se remettre de manière correcte dans la rencontre et pour bien mieux la finir."

Burkina Faso, le petit poucet était plus qu’un faire-valoir

Si le score final est lourd, les équipiers de Jean-Yves Zebango, tous amateurs, ont résisté une bonne partie de la première période face à des professionnels chevronnés.

En conférence de presse, Thibault Dorey Fogacci, coach des avants, s’est montré satisfait par le visage montré par son équipe : "La différence, on la connaissait. On jouait un pays avec une culture du rugby. On a eu un engagement trop fort, mais je préfère voir ce visage. Avec très peu de moyens, on a su valoriser notre équipe et nos talents. Le Tournoi ne s’arrête pas après la Namibie, on veut repartir d’ici avec une victoire."

"Respectueux du Burkina Faso", Van Jaarsveld et ses partenaires ont réalisé une haie d’honneur, suivie d’une standing ovation des spectateurs, pour récompenser la générosité du petit poucet de l’Africa Cup.

Zimbabwe, l'équipe la plus emballante de cette première journée

Dans un duel équilibré sur le papier face à la Côte d’Ivoire, le Zimbabwe a fait un cavalier seul dans cette partie grâce à leur supériorité physique (38-11). En plus du jeu d’avants, les équipiers du Neversois Fraser ont amené du panache. L’arrière Mafura et l’ailier Makombe, ex-élément de Compiègne et auteur d’un doublé, se sont particulièrement distingués grâce à leur vitesse et à leurs crochets.

Le duel face à la Namibie s’annonce tendu et serré : "On sait à quoi s’attendre, ça sera un match physique, prévoit le capitaine Mudakiri. C’est un immense challenge. On doit prouver que l’on est en capacité de battre cette équipe."

Côte d’Ivoire, une indiscipline qui coûte cher

Plein d’envie – peut-être trop -, les Éléphants ont raté leur grand rendez-vous. Trop souvent pénalisés par M. Praderie, qui n’hésita pas à sortir trois cartons jaunes et un carton rouge, les hommes de Meité ont été en incapacité de jouer collectivement face à une Zimbabwe, mieux rôdé à ce type de match. Pour rejoindre une phase finale de coupe du monde, ils devront encore patienter…

Par Mathias MERLO

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