Après le cas Sexton, World Rugby précise ses règles sur le protocole commotion

Par Rugbyrama
  • Test match - Jonathan Sexton (Irlande) sort sur commotion face à la Nouvelle-Zélande
    Test match - Jonathan Sexton (Irlande) sort sur commotion face à la Nouvelle-Zélande
  • Jonathan Sexton (Irlande)
    Jonathan Sexton (Irlande)
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INTERNATIONAL - A la veille du deuxième test-match entre la Nouvelle-Zélande et l'Irlande, samedi à Dunedin, World Rugby a précisé vendredi ses règles concernant le protocole commotion, après une polémique née du cas Johnny Sexton qui sera titularisé samedi alors qu'il avait subi un choc à la tête le week-end dernier lors du premier test à Auckland.

Deux poids, deux mesures ? Alors que Sexton (36 ans, 106 sél.), ouvreur et capitaine inamovible du XV du Trèfle, sera bien sur la pelouse samedi, le deuxième ligne des All Blacks Sam Whitelock (33 ans, 113 sél.), victime d'une commotion à l'Eden Park, a déclaré forfait pour le deuxième test-match. Lors du premier test, remporté (42-19) par les All Blacks, Sexton n'était pas retourné sur la pelouse après avoir reçu un coup à la tête à la demi-heure de jeu et échoué à une première évaluation du traumatisme crânien (HIA) sur le terrain.

Cependant, il avait passé une deuxième évaluation plus tard dans la nuit, puis une troisième lundi, l'autorisant à jouer selon les protocoles de World Rugby. "Johnny va bien, il a passé tous les examens qu'il devait passer. De notre point de vue, Johnny peut jouer", avait déclaré mardi l'entraîneur adjoint de l'Irlande, Mike Catt, en conférence de presse. Le communiqué de World Rugby précise vendredi que "tout joueur qui présente des signes manifestes de commotion pendant un match, comme une perte de conscience, une perte d'équilibre et un étourdissement, etc... doit être définitivement sorti du terrain et ne doit pas revenir jouer avant 12 jours".

Jonathan Sexton (Irlande)
Jonathan Sexton (Irlande)

Cette nouvelle disposition, mise en place par l'organe dirigeant du rugby mondial, est entrée en vigueur depuis le 1er juillet. Or Sexton n'a pas manifesté ce type de symptômes après sa collision avec le capitaine néo-zélandais Sam Cane, et le sélectionneur irlandais Andy Farrell a contesté que son meneur de jeu soit en danger, pour ce qui sera son 107e test.

"La seule chose qui compte ici, c'est Johnny. Nous avons toujours, en tant que médecins et personnel d'encadrement, été excessivement prudents", a déclaré Farrell vendredi. "Le processus a été respecté et il est apte à jouer... Ce n'était pas une commotion cérébrale, donc nous sommes raccords avec les règles", a-t-il ajouté.

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