Jones et la tournée des Lions 2009 en Afrique du Sud : son épaule s'en souvient encore...

  • Wales' Adam Jones (PA)
    Wales' Adam Jones (PA)
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LIONS 2021 - Le pilier emblématique Adam Jones est aujourd'hui consultant de la mêlée des Harlequins. Il est revenu dans la presse galloise sur la tournée des Lions en Afrique du Sud de 2009, d'une brutalité rare, selon lui. La légende du rugby gallois avait d'ailleurs dû quitter les siens dès le deuxième test, suite à un déblayage limite de Bakkies Botha...

Les Lions britanniques et irlandais se rendent cet été en Afrique du Sud pour affronter les Springboks champions du monde. En 2009, c'était déjà le cas. La sélection au maillot rouge vif s'était rendue dans le pays arc-en-ciel pour se frotter à l'équipe de John Smit vainqueur du trophée Webb-Ellis deux ans plus tôt. Adam Jones était de cette tournée. Le pilier gallois, qui a cumulé 95 sélections avec le XV du Poireau au cours de son immense carrière, est revenu sur ces confrontations auprès de WalesOnline.

Ce qui l'a marqué, c'est évidemment la puissance des Sud-Africains, qui fait leur renommée de génération en génération. "En termes de physique, c'est là haut. Ils sont sur un niveau différent de la Nouvelle-Zélande [...]Tu as Botha, Schalk Burger, Bismarck du Plessis... Tous ces types qui sont prêts à t'arracher le visage."

C'est un exemple parfait des petites pauses que je prenais sur le côté des rucks

En l'occurrence ce n'est pas le visage d'Adam Jones qui a payé le tribut d'une telle confrontation. Alors que le pilier droit était rentré en jeu lors du premier test (remporté par les Boks 26-21), Sir Ian McGeechan décide de le titulariser lors du deuxième. S'il prend le dessus en mêlée sur Tendai Mtawarira, surnommé The Beast, il est violemment chargé dans un ruck par Bakkies Botha qui n'est pas sanctionné tout de suite mais écopera d'une suspension de deux semaines. Remplacé, Jones a l'épaule luxée et sa tournée est terminée.

L'ancien joueur des Ospreys avoue avoir regardé ce match pour la première fois lors du premier confinement. "J'ai d'abord eu la chair de poule quand on récupère la pénalité en mêlée. Puis peut-être que j'aurais dû être plus vif dans ce ruck que je n'ai pas nettoyé. C'est un exemple parfait des petites pauses que je prenais sur le côté des rucks sans embêter personne." Adam Jones poursuit : "Jonathan Humphreys (talonneur gallois capé chez les Lions qui le côtoyait chez les Ospreys, N.D.L.R.) m'a dit que c'était la meilleure chose qui pouvait m'arriver car tout le monde ne se souviendrait que de la mêlée. Ce n'est pas ce que je pensais à l'époque !"

S'il garde un regret de cette tournée, Jones s'est rattrapé quatre ans plus tard avec la série victorieuse en Australie. Le consultant mêlée des Harlequins était titulaire lors des trois tests matchs. Concernant les Boks, il souligne le contexte pesant qui tourne autour de cette sélection : "Il y a beaucoup d'histoires autour de ça. Evidemment, il y a le documentaire "Living with Lions" de 1997 en Afrique du Sud. Tout le monde l'a vu et tu as tellement d'émotions en coulisses sur ce à quoi ressemble une tournée, à quel point c'est intense..."

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