Skrela: "Une belle surprise"

Par Rugbyrama
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Publié le Mis à jour
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Absent de l'équipe de France depuis novembre 2008, l'ouvreur toulousain David Skrela (31 ans, 18 sélections) retrouve les Bleus à l'occasion de la tournée d'été en Afrique du Sud et en Argentine. Ce mercredi midi, à Orly, il nous a confié ses objectifs et livré ses premières impressions.

Cela faisait quelques temps que vous n’étiez pas revenu au bar de l’arrivée. Qu’est-ce que cela vous fait de revenir en équipe de France ?

DAVID SKRELA: C’est une belle surprise d’être là. Je ne pensais pas être de la tournée. Et j’éprouve forcément beaucoup de bonheur et beaucoup d’envie aussi. J’ai le sentiment de revenir de loin. Mais maintenant que j’y suis, j’aimerai bien sûr rester.

C’est votre objectif durant cette tournée ?

D. S.: Le but de la tournée, c’est de continuer sur la lancée du tournoi. Même s’il manque quelques joueurs, l’ossature des vainqueurs du Grand Chelem est là. Moi, comme les autres qui arrivent dans ce groupe, nous devons nous intégrer le mieux possible à ce groupe qui existe déjà. Plus personnellement, je souhaite continuer sur ma lancée de ces dernières semaines. Essayer d’être performant avec l’équipe de France.

Eprouvez-vous une pression plus grande que lors de vos précédentes sélections ?

D. S.: Non. Revêtir le maillot bleu implique de se faire à la pression et elle est toujours très grande lorsque l’on intègre l’équipe de France. Elle est d’autant plus grande que nous allons affronter les Sud-Africains, champions du monde et revanchards par rapport à leur dernière défaite face à nous. Nous avons dix jours à compter d’aujourd’hui pour bien préparer cette rencontre.

Votre tournée tombe en pleine coupe du monde de football. Allez-vous suivre des rencontres ?

D. S.: Je ne sais pas si l’on aura tellement le temps de visiter du pays. Le charme d’une tournée, c’est d’avoir le temps de découvrir une autre culture, un autre pays, mais nous y allons aussi pour le rugby, pour y obtenir des résultats. Je ne suis pas trop football, mais c’est vrai que je suis tout de même la coupe du monde qui est un évènement unique. On tentera autant que possible de profiter de la ferveur qu’il y aura là-bas.

Comment vous sentez-vous physiquement ?

D. S.: Ca va. Je suis frais. J’ai été blessé cinq mois, donc je ne connais pas l’usure de mes coéquipiers qui ont une saison complète dans les jambes. Après la finale de H-Cup, nous avons tous coupé quatre ou cinq jours avant de s’y remettre tranquillement. Les préparateurs physiques se sont ensuite occupés de nous. Encore une fois, je vais tenter de jouer avec l’équipe de France comme je l’ai fait avec Toulouse ces dernières semaines : jouer pour gagner.

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