Vers un Rugby championship entièrement disputé en Nouvelle-Zélande

Par Rugbyrama
  • Rieko Ioane (Nouvelle-Zélande).
    Rieko Ioane (Nouvelle-Zélande).
Publié le Mis à jour
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RUGBY CHAMPIONSHIP - L'instance organisatrice du Rugby championship, le tournoi de l'hémisphère sud de rugby regroupant l'Afrique du Sud, la Nouvelle-Zélande, l'Argentine et l'Australie, a annoncé jeudi vouloir organiser la compétition, suspendue en raison du nouveau coronavirus, en un seul lieu, en Nouvelle-Zélande.

"La SANZAAR est en accord avec la fédération néo-zélandaise de rugby, qui cherche désormais à obtenir l'approbation du gouvernement néo-zélandais", a indiqué l'instance dans un communiqué. Le Rugby championship devait initialement débuter le 8 août par un affrontement entre les Wallabies et les All Blacks à Melbourne, mais la ville australienne est confrontée à une résurgence des infections au coronavirus. Alors que SANZAAR espère sauver le Rugby championship en Nouvelle-Zélande, pays privilégié en raison de son succès à contenir le virus, le maintien du championnat des clubs, le Super Rugby, reste quant à lui très incertain.

Le Tournoi a été suspendu en mars, les restrictions frontalières liées au virus ayant empêché les 15 équipes de se déplacer dans cinq pays situés à cheval sur 16 fuseaux horaires. La Nouvelle-Zélande et l'Australie ont mis en place des compétitions nationales, mais les clubs sud-africains et la franchise argentine des Jaguares n'ont pas repris. La franchise japonaise des Sunwolves a elle été dissoute. Le conseil d'administration de la fédération néo-zélandaise s'est réuni jeudi pour réfléchir à une réorganisation du Super Rugby, longtemps critiqué comme étant coûteux, épuisant pour les joueurs et difficile à suivre pour les supporters.

New Zealand poised to become sole host of 2020 Rugby Championship https://t.co/MjZtQEGHlX

— The Guardian (@guardian) July 16, 2020

Les décisions n'ont pas été rendues publiques mais pencheraient vers une solution entre seuls clubs australiens et néo-zélandais, laissant sur la touche Sud-Africains et Argentins. Les médias néo-zélandais rapportent qu'une compétition à huit équipes est envisagée avec cinq clubs néo-zélandais et deux à trois clubs australiens, selon la participation d'une équipe des îles du Pacifique. Cette perspective a suscité la consternation en Australie, qui souhaiterait voir participer cinq équipes, dont la Western Force, basée à Perth, qui avait été écartée du Super Rugby en 2017.

Le président de la fédération australienne, Hamish McLennan, a estimé que les relations entre les deux fédérations étaient du sado-masochisme et s'apparentaient à un jeu de "maître-esclave". L'entraîneur des All Blacks, Ian Foster, a répliqué en remettant en cause la profondeur du rugby australien, affirmant que des équipes faibles nuiraient à la qualité d'une compétition rénovée. "Ce n'est pas une association caritative", a-t-il déclaré. "Nous devons nous assurer que cela est faisable, que les équipes sont financièrement viables et que le public va vraiment les soutenir".

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