Foley : "Les Sud-Africains vont être revanchards"

Par Rugbyrama
  • Bernard Foley (Australie) face à l'Ecosse - le 18 octobre 2015
    Bernard Foley (Australie) face à l'Ecosse - le 18 octobre 2015
Publié le Mis à jour
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Le demi d’ouverture des Wallabies, Bernard Foley, a encore été crucial dans la victoire des siens contre l’Argentine lors de la 4e journée du Rugby Champioship. Vice-capitaine de cette équipe, il a parfaitement assumé son rôle de leader pour remettre les Wallabies dans le droit chemin. Voici ses réactions à l’issue du match.

Votre équipe a proposé une prestation contrastée, mais s'est finalement imposée. QU'avez-vous dit à vos coéquipiers dans les vestiaires ?

B.F. : Nous avons mis l’accent sur notre manque d’intensité dans l’effort et le manque de constance lors de la première mi-temps. Nous essayions de forcer des passes, nous nous débarrassions du ballon trop facilement et nous perdions les duels. Il nous fallait donc revenir à notre structure de jeu et nous remettre dans le droit chemin pour jouer le rugby que nous voulions jouer. Pour cela, il nous fallait mettre du rythme et protéger nos ballons. Les avants ont superbement répondu au challenge et ont su créer la plate-forme sur laquelle nous avons pu bâtir nos attaques en deuxième mi-temps.

Justement, en seconde période, on a senti une équipe plus épanouie…

B.F. : Tout à fait. En seconde période, nous avons su trouver notre rythme. Nous savions qu’il nous fallait d’abord passer par un bras de fer et accomplir les taches obscures pour les faire plier. Il fallait les resserrer devant pour créer les espaces pour nos trois-quarts. On a pu voir le résultat ce soir, quand on leur donne des espaces, nos attaquants peuvent être très efficaces. Mais ça n’est possible que si les avants font le travail ingrat pour créer les espaces. Nous avions sans doute un peu oublié cette aspect du jeu en première période en essayant de jouer trop rapidement. Il nous fallait élever notre niveau d’intensité.

Que vous a dit Michael Cheika à la mi-temps ?

B.F. : Les joueurs ont pris le contrôle de la discussion car on savait ce qui devait être corrigé et ce qu’il fallait faire. On n’a pas eu besoin que l’entraîneur nous délivre un discours dont il a le secret pour nous secouer. Nous voulions régler le problème nous-même sans qu’on nous dise ce qu’il fallait faire. Nous avons su recadrer les gars en deuxième mi-temps et c’est une grande satisfaction. Nous savons que notre équipe a un gros potentiel et qu'on peut inquiéter les meilleurs quand nous jouons à notre vrai niveau. Mais pour ça, il faut faire des efforts car on ne peut espérer gagner sans produire les efforts nécessaires pendant 80 minutes.

Vous avez été élu Homme du Match : est-ce une revanche après les échecs de Dunedin ?

B.F. : Ce match de Dunedin fut une vraie déception, et quand vous voulez jouer au plus haut niveau il faut être capable de vous remettre en question. Pour cela, le match de Dunedin a vraiment été dur à digérer. Mais je ne veux plus en parler. Je veux me concentrer sur ma progression. J'essaye de continuer à travailler pour améliorer les détails qui feront la différence. Je crois que, sur les deux derniers matchs, j’ai prouvé que les efforts payaient.

L’Afrique du Sud vient d’encaisser une défaite record en Nouvelle-Zélande, comment réagissez vous ?

B.F. : C’est un résultat étonnant car les Sud-Africains ont une très bonne équipe. Ils doivent souffrir et vont être particulièrement revanchards lors de leur prochain match chez eux où ils voudront prouver à leurs supporters que ce résultat est un accident. Le défi sera immense, surtout pour nos avants.

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