Les Bleues sont tombées dans la poule de la mort et en sortir "sera déjà une performance"

  • Lenaïg Corson - XV de France féminin
    Lenaïg Corson - XV de France féminin
  • Riho Kurogi (Japon) - 27 mai 2016
    Riho Kurogi (Japon) - 27 mai 2016
  • Sharni Williams (Australie) - 3 février 2017
    Sharni Williams (Australie) - 3 février 2017
  • Lindsay Peat (Irlande) contre l'équipe de France - 26 février 2017
    Lindsay Peat (Irlande) contre l'équipe de France - 26 février 2017
Publié le Mis à jour
Partager :

FÉMININES - Mercredi, les Bleues entament leur Coupe du monde face au Japon (20h45). Avec également l’Australie et l’Irlande, pays hôte, dans leur poule, les Françaises devront faire un sans faute pour espérer rejoindre les phases finales. La 3e ligne Marjorie Mayans et la 2e ligne Lenaïg Corson nous éclairent sur leurs adversaires.

Japon : l’inconnue qui rime avec match-piège

14ème nation mondiale, le Japon n’a pris part qu’à trois Coupe du monde, la dernière en date en 2002. Mais méfiance, les Sakura XVs de l’entraîneur Goshi Arimizu sont actuellement en pleine confiance. "Le Japon est très bien organisé", insiste Marjorie Mayans. "Elles ne lâchent rien. Pour avoir vu certains de leurs derniers matches, les filles sont prêtes physiquement. On s’attend à avoir du gros modèle." À l’image de la 3e ligne fidjienne Mateitoga Bogidraumainadave (33 ans, 169 cm, 93 kg) dont les charges risquent de piquer la défense tricolore.

On ne sait pas trop à quoi s’attendre (Lenaïg Corson)

La prudence sera donc de mise du côté des Françaises avant d'aborder cette rencontre synonyme de match-piège. "On n’a pas l’habitude de jouer le Japon", rappelle Lenaïg Corson. "Sincèrement, on ne les connaît pas à 15. Dernièrement, on a vu que les scores qu’elles avaient infligés à leurs adversaires étaient assez impressionnants. Notamment un match contre le pays de Galles. Du coup, on ne sait pas trop à quoi s’attendre. Avec Marjorie, on a eu l’occasion de les jouer à 7 sur le Word Series. Ce sont des gabarits très toniques avec beaucoup d’appuis, assez explosifs (les Bleues devront se méfier de la trois-quarts polyvalente Riho Kurogi (19 ans), véritable chasseuse d’essais, ndlr). Tout le contraire de nous, de notre jeu (sourires). On ne va pas arriver avec un excès de confiance pour ce premier match."

9 août : France - Japon (20h45) au Billings Park de Dublin

Riho Kurogi (Japon) - 27 mai 2016
Riho Kurogi (Japon) - 27 mai 2016

Australie : attention aux joueuses à 7

6e nation mondiale, les Wallaroos n’ont jamais fait mieux qu’une troisième place (2010). Mais la formation de l’entraîneur Paul Verrel pourra compter sur trois joueuses à 7 championnes olympiques à Rio en 2016. "L’Australie est à notre portée mais elles ont des joueuses très intéressantes", rappelle Marjorie Mayans. "Notamment des joueuses du 7 qui sont vraiment talentueuses. On s’attend à un match très disputé. On les avait jouées en 2014. On avait gagné (17-3) mais c’était très difficile."

L’Australie est à notre portée (Marjorie Mayans)

Pour sa troisième Coupe du monde après avoir fait partie de l'équipe qui avait atteint le stade des demi-finales en 2010, la trois-quarts centre et capitaine Sharni Williams sera un poison pour les Bleues avec une vitesse d’exécution impressionnante. "Comme pour le Japon, on n’a pas l’habitude de les jouer. C’est assez difficile de se projeter", reconnaît Lenaïg Corson. "Mais notre équipe est bien mieux préparée qu’en 2014. Tous les matches peuvent être éliminatoires. Sortir de poule sera déjà une performance. Il faudra jouer une finale à chaque match."

13 août : France - Australie (20h45) à l'UCD Bowl de Dublin

Sharni Williams (Australie) - 3 février 2017
Sharni Williams (Australie) - 3 février 2017

Irlande : des joueuses transcendées devant leur public

5e nation mondiale, l’Irlande sera LE gros morceau de cette poule. Cette dernière rencontre sera peut-être décisive pour les Bleues afin de rejoindre les phases finales. "Les Irlandaises ont été dangereuses sur le dernier tournoi des 6 Nations (2e derrière l’Angleterre, ndlr)", rappelle Lenaïg Corson. "On a perdu ce match là (13-10). Ce sont des joueuses agressives dans les rucks, qui mettent énormément de combat. Elles nous ont complètement fait déjouer. On est complètement passé à côté de notre match. Je pense qu’on sera très revancharde."

Des joueuses agressives dans les rucks, qui mettent énormément de combat. (Lenaïg Corson)

En 2014, lors de la Coupe du monde, les Irlandaises avaient réussi l’exploit de battre les Néo-Zélandaises en match de poule (17-14), mettant un terme à la série de 20 victoires de suite des Black Ferns. C’est dire le danger que représentent les coéquipières de Lindsay Peat, pilier gauche de 36 ans, meilleure joueuse irlandaise de l'année. "C’est une équipe très fière", insiste Marjorie Mayans. "Elles vont se transcender devant leur public. Ça risque de piquer. C’est toujours très compliqué d’aller gagner chez elles. Sur tous les 6 Nations, dès qu’on va jouer en Irlande, c’est toujours très compliqué. Elles sont galvanisées par les grands événements. Elles ont des joueuses performantes. Individuellement, elles sont prêtes."

17 août : France - Irlande (20h45) à l'UCD Bowl de Dublin

Lindsay Peat (Irlande) contre l'équipe de France - 26 février 2017
Lindsay Peat (Irlande) contre l'équipe de France - 26 février 2017
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?