N'Diaye : "On veut au moins aller en finale"

  • Safi N'diaye
    Safi N'diaye
Publié le
Partager :

COUPE DU MONDE FÉMININE - Le 9 août, l’équipe de France féminine entamera sa Coupe du monde face au Japon au Billings Park de Dublin. Troisièmes de l’édition 2014, les Bleues abordent ce rendez-vous avec de grandes ambitions mais également une prudence extrême. Rencontre avec la troisième ligne et vice-capitaine Safi N’Diaye (29 ans).

Safi, êtes-vous confiante avant d’aborder cette compétition qui s’annonce très relevée ?

Safi N'DIAYE : Je suis toujours optimiste. Après, il y a de la prudence. C’est toujours difficile de se dire qu’on va aller faire un résultat alors qu’on ne sait strictement rien. Il y a plein de nations qu’on n’a pas rencontrées depuis la dernière Coupe du monde (les Bleus avaient terminé à la troisième place lors de l’édition 2014 organisée en France, ndlr). On a vu quelques images mais c’est très difficile de savoir où elles en sont. Il y a une part d’inconnue. Je pense notamment à des équipes comme l’Australie et le Japon, que l’on retrouvera dans notre poule. On n’a pas fait de tournées. On a fait une très belle Coupe du monde 2014 mais on échoue contre des Canadiennes qu’on n’avait pas trop l’habitude de jouer. C’est normal d’être prudente. Après, on a un super groupe. On travaille très bien. On travaille plus, c’est indéniable.

Pensez-vous pouvoir faire mieux que votre troisième place en 2014 ?

S.N : On veut au moins aller en finale. Après, tout reste possible. On ne pense qu’à la Coupe du monde. Je compte les jours. Il faut qu’on lâche les chevaux parce qu’à un moment, il faut y aller !

Direction Paris puis l'Irlande !! Début d'une jolie aventure .. on n'oublie pas les copines qui ne sont pas avec nous ... ❤️ pic.twitter.com/IevroKTHWl

— Caroline Boujard (@CarolineBoujard) August 3, 2017

Quelle est la principale force de votre équipe ?

S.N : On a un très, très bon état d’esprit. On a des bosseuses, avec un gros mental. Des gamines de 18, 19 ans qui s’y filent. On est très différentes. Il y a de tout dans cette équipe. Des fusées, des besogneuses, des gabarits, des toutes fluettes. Notre complémentarité peut nous permettre de surprendre nos adversaires. On fait un bon mix. Après, ils nous arrivent de trop vouloir jouer et emballer un match. On est un peu scolaires. On veut faire une démo, la combinaison parfaite alors qu’en se simplifiant la vie, ça passerait. On doit être plus pragmatique. Tant pis si on gagne 3-0.

Face à l’Irlande, il faut attendre la guerre. Ça va être le feu

Cette Coupe du monde est-elle l’occasion de séduire le grand public au moment où les garçons sont en délicatesse avec leurs résultats ?

S.D : J’espère qu’on ne va pas prendre l’intervalle parce que les garçons ne vont pas bien. D’une certaine façon, ce serait triste. Je veux juste qu’on prenne l’intervalle parce qu’on le mérite et qu’on a de bons résultats.

Que faudra-t-il attendre de votre dernier match de poule face à l’Irlande (le 17 août, à l'UCD Bowl de Dublin) ?

S.N : Il faut attendre la guerre ! Ça va être le feu (sourire) ! Depuis qu’on a tiré l’Irlande dans notre poule, on sait très bien que ça va être exceptionnel. On se souvient ce qu’ont vécu des nations en 2014 quand elles nous jouaient à Jean-Bouin où à Marcoussis. On s’attend au même accueil.

Dans une semaine, nos Bleues débuteront leur Mondial en Irlande face au Japon sur @EurosportFrance ! ???? pic.twitter.com/kHnRLhsy8r

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) August 2, 2017

Interview réalisée dans le cadre de la collocation Adidas & Chez Simone

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?