L'autre Bayonne

Par Rugbyrama
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L'autre club de rugby bayonnais, l'ASB, réalise une très bonne saison l'année même de sa montée en Fédérale 3. Dans dix jours, il disputera un 32e de finale de championnat de France. Parmi les ingrédients de sa réussite, l'arrivée d'un certain Jean-Michel

Il paraît que l'année qui suit une montée est toujours plus facile. Allez dire ça aux Toulonnais, débarqués du Top 14 un an après y être retournés... N'empêche. Parfois, les petits promus font de l'ombre aux gros habitués. Albi et Montauban en sont des preuves irréfutables. Bayonne aussi. Pas l'Aviron, non, mais l'Association Sportive de Bayonne (ASB).

Monté d'Honneur l'an dernier, le club s'est qualifié pour les 32e de finale. Et sans barrage s'il vous plaît. "C'est parce que nous avons fini deuxièmes de la première phase, explique Jacques Aguerre, arrière des Bayonnais. Ça a surpris plus d'une équipe !" Anglet et Hendaye notamment, les deux "gros" de la poule, qui ont fait les frais de l'enthousiasme des promus en début de saison. En enchaînant cinq victoires sur les cinq premiers matchs, ils ont tout de suite affiché la couleur.

Aller le plus loin possible

Les voilà donc, six mois et seulement cinq matchs perdus plus tard, qualifiés pour les phases finales. Cette réussite, ils la doivent à leur groupe, quasiment le même que l'année dernière, mais aussi à un homme : Jean-Michel Gonzalez. L'ancien talonneur de l'Aviron bayonnais et du BO s'est engagé comme entraîneur aux côtés de son ami d'enfance Philippe Aizpuru. Et a mis sa patte sur le club. "Il apporte beaucoup. Il a mis en place un gros travail physique à l'intersaison et un jeu pas compliqué mais agréable à déployer avec beaucoup de mouvement, reprend Jacques Aguerre. Il amène aussi dans la rigueur et le sérieux aux entraînements. L'an dernier, on "déconnait" un peu plus. Maintenant, quand Jean-Michel Gonzalez te fait les gros yeux, tu te calmes vite !"

Et l'ancien international prend goût visiblement à cette nouvelle fonction. "Je me prends au jeu oui. C'est agréable parce que les joueurs répondent bien à ce qu'on leur demande et sont à l'écoute." Il a même rechaussé les crampons trois fois, quand il y avait des blessés et des suspendus, parce qu'il ne "supporte pas les mêlées simulées".

Il apprécie à sa juste valeur la performance de cette équipe "assez jeune mais enthousiaste." Et solidaire. C'est ce qui fait sa force. Dimanche prochain, elle jouera libérée face à Saint-Sernin. Parce que le plus beau est fait désormais. "L'objectif était le maintien, explique Jean-Michel Gonzalez. Ensuite, nous avons voulu terminer deuxièmes de poule. Tout ça, c'est fait. Maintenant, il s'agit juste de prendre du plaisir." Et d'aller le plus loin possible. Pourquoi pas vers le titre de Fédérale 3, comme ce fut le cas en 2001 ?

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