Bagate : "Notre objectif est de terminer dans les cinq premiers"

Par Rugbyrama
  • Benjamin Bagate, l'entraîneur des trois-quarts d'Albi - novembre 2015
    Benjamin Bagate, l'entraîneur des trois-quarts d'Albi - novembre 2015
Publié le Mis à jour
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FEDERALE 1 - Aujourd'hui entraîneur de Chambéry aux côtés de Michel Ringeval et Johan Colliat, Benjamin Bagate réalise un début de saison parfait avec le SOC. Une véritable renaissance pour ce passionné de rugby.

Benjamin Bagate, vous réalisez un début de saison idéal avec le SOC. Comment expliquez-vous cela?

Benjamin Bagate : On a la chance d'avoir un groupe qui travaille énormément. Et pendant l'intersaison, on a beaucoup travaillé. Tout simplement parce qu'on avait très peur de ce début de championnat avec des rencontres contre Albi, à Tarbes et à Provence Rugby sans oublier la réception d'Aubenas. Et cela nous a souri. Le travail n'est pas un gage de réussite mais sans travail, on est sur de ne pas y arriver...

Avez-vous été inquiet après le départ de Thierry Lacroix?

B.B. : Absolument pas. Thierry ne s'occupait pas du tout du secteur sportif et nos bureaux respectifs ne sont pas du tout au même endroit. Du coup, cela n'a pas affecté le groupe.

Après un tel début de saison, les ambitions de Chambéry ont-elles été revues à la hausse?

B.B. : C'est prématuré d'en parler aussi tôt dans la saison. Pour l'instant, on a disputé quatre matches de championnat. On sait très bien que tout peut aller très vite. Dans un sens comme dans l'autre. Notre objectif est de terminer dans les cinq premiers. Pour l'instant, on est bien parti. Mais il faut faire attention. Cette poule Élite est très relevée. Tout le monde peut aller gagner n'importe où et il risque d'y avoir pas mal de rebondissements au cours de la saison.

J'ai aimé la mentalité et l'approche sportive de Chambéry. Je remercie Yves Garçon et Philippe-Pierre Dominico de m'avoir fait confiance.

Pourquoi avoir choisi de venir Chambéry?

B.B. : Dès le mois de février, j'ai prévenu le président que je ne souhaitais pas faire ma deuxième année à Saint-Jean-d'Angely. J'ai eu quelques contacts avec des clubs et au final, mon choix s'est arrêté sur Chambéry. C'est en grande partie en raison de mon affect avec Michel Ringeval et les bons contacts avec les dirigeants du club. On a vite accroché et j'ai signé pour trois saisons. L'histoire de ce club m'a plu. J'ai aussi la faiblesse de continuer à croire qu'il peut y avoir des relations humaines fortes dans le rugby actuel. J'ai aimé la mentalité et l'approche sportive de Chambéry. Je remercie Yves Garçon et Philippe-Pierre Dominico de m'avoir fait confiance.

Plus personnellement, comment s'est passé l'après Albi pour vous?

B.B. : D'abord, j'ai essayé de me reconstruire. Pour moi, l'après Albi a été très compliqué. Je m'y suis beaucoup investi et j'y ai laissé pas mal de plumes. je remercie ma famille, ma femme et mes enfants. Ils m'ont toujours soutenu et cela a été très important pour moi. Professionnellement, j'ai trouvé un super challenge à Saint-Jean d'Angély. Un club qui montait de Fédérale 2. J'ai été nommé directeur sportif et je me suis occupé de la politique sportive. On a mis énormément de choses en place notamment avec les écoles primaires et les collèges de la région. Cela m'a permis de revenir à la base. Quand on est pas très bien, on se rend compte que les choses les plus importantes sont assez simples. Cela m'a beaucoup apporté et en plus, on a fait une super saison.

Je suis triste de voir Albi en Fédérale 1. Je suis triste pour les joueurs, les bénévoles et les supporters.

Cette blessure est-elle totalement guérie?

B.G: Cette blessure est refermée mais elle a encore du mal a cicatriser. C'est mon principal défaut, je m'attache énormément aux gens. Je pensais être à Albi pour très longtemps même si je connais les difficultés du métier. Aujourd'hui, je suis triste de voir Albi en Fédérale 1. Je suis triste pour les joueurs, les bénévoles et les supporters. Ce club transpire des valeurs d'amitié, de fraternité et de convivialité. Il ne mérite pas cela.

La rencontre contre Albi au Stadium municipal sera-t-elle un peu spéciale pour vous?

B.G: À Albi, j'ai eu la chance de rencontrer de véritables amis. Ils sont venus me voir à Saint-Jean-d'Angély et même à Chambéry pour le premier match de la saison. Ces personnes m'ont toujours soutenu même dans les moments les plus durs. Je serais forcément content d'y retourner. En plus, cela tombe le même jour que l'anniversaire d'un de mes amis qui vit à Albi.

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