La suspension pour dopage de Stassen confirmée

Par Rugbyrama
  • Top 14 - Hendré Stassen (Stade français)
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Publié le Mis à jour
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FAITS DIVERS - Contrôlé positif à la testostérone en mai 2019, l'ancien joueur du Stade français Hendré Stassen avait été suspendu pendant quatre ans. Les juges du Conseil d'Etat viennent de confirmer cette décision, balayant les arguments du Sud-Africain.

Il restait une dernière chance à l’ancien joueur du Stade français Hendré Stassen, suspendu quatre ans par l’AFLD (Agence française de lutte contre le dopage) après un contrôle antidopage intervenu en mai 2019, et elle vient de s’évanouir. Le deuxième ligne sud-africain avait tenté, lors de l’audience publique du 22 septembre dernier, de convaincre les juges du Conseil d’Etat de son innocence. Les termes de la décision de la haute juridiction administrative, rendue aujourd’hui (18/10), montrent que ses arguments n’ont pas porté.

Alors qu’il conteste les conditions du contrôle, les juges rappellent ainsi que "M. Stassen a signé le formulaire de contrôle du dopage sans faire d’observation ni exprimer aucune réserve." Le joueur évoquait la prise de médicaments, qui l’aurait empêché d’exercer sa vigilance sur le déroulement du contrôle. Réponse des juges : "Il ne résulte pas de l’instruction, notamment des informations que l’intéressé a lui-même été en mesure de fournir sur les produits absorbés (…) que le discernement de l’intéressé aurait été affecté." Même appréciation concernant la conformité du contrôle, remise en cause par Hendré Stassen : "En se bornant à faire état de contradictions, incohérences et erreurs dans les résultats de l’analyse, (…) M. Stassen n’apporte pas d’élément permettant de caractériser une absence de conformité des conditions de réalisation de l’analyse."

Conclusion des juges du Conseil d’Etat : "Si l’intéressé fait valoir les conséquences d’un arrêt brutal du rugby à son jeune âge, le caractère irréprochable jusqu’ici de sa pratique sportive et l’absence de contrôle positif antérieur (…) la durée de quatre ans des interdictions prononcées n’apparaît pas disproportionnée eu égard à la nature des substances détectées et à la gravité du manquement constaté."

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