Les locaux de France 2023 perquisitionnés

Par Rugbyrama
  • France 2023 - Illustration.
    France 2023 - Illustration.
Publié le Mis à jour
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FAITS DIVERS - Quelques heures seulement après la révélation de l’ouverture par le PNF (parquet national financier) d’une enquête sur France 2023 portant sur des faits présumés de favoritisme, trafic d'influence et corruption, les gendarmes de la section de recherches de Paris ont entamé des perquisitions, ce mercredi, dans les locaux de l’institution organisatrice de la Coupe du monde 2023.

Alors que le procès dans l’affaire dite "Altrad-Laporte" de la FFR n’a toujours pas livré son verdict, c’est un autre front judiciaire qui s’ouvre dans les hautes sphères du rugby français. Ce mercredi, le quotidien L’Équipe révélait que le PNF (parquet national financier) avait ouvert une enquête confiée à la section de recherches pour des faits présumés de favoritisme, trafic d'influence et corruption. Dans le viseur ? France 2023, cette fois-ci.

Dans la foulée, les enquêteurs ont investi ce mercredi les locaux de l’institution organisatrice de la Coupe du monde 2023 en France où ils ont débuté des perquisitions, en fin de matinée. Une information que confirmait via un communiqué : "Cette intervention s’inscrit dans la continuité de la mission de l’Inspection générale des finances, mandatée cet été par le gouvernement pour vérifier la gestion des entités du Comité d’organisation (GIP, GIE et Fonds de dotation) avec l’Inspection générale de l’éducation nationale, du sport et de la recherche. France 2023 ne fera pas d'autres commentaires sur le sujet."

Une institution en crise

Ce nouveau rebondissement fait suite à un été déjà agité pour le comité d’organisation de la Coupe du monde. Mis en cause pour des faits de "pratiques managériales alarmantes" selon les mots de la ministre des sports Amélie Oudéa-Castéra, l’ancien directeur et personnage central du projet "France 2023" Claude Atcher a finalement été écarté de ses fonctions le 11 octobre dernier. Une procédure de destitution qui s’était alors appuyée sur un rapport de l’inspection du travail, commandé par le ministère des sports.

S’en suivait une réorganisation logique du GIP, où son président Jacques Rivoal, jusqu’ici discret, prenait le devant de la scène accompagné du nouveau directeur général Julien Collette. World Cup, jusqu’ici tenu à l’écart du comité d’organisation, reprenait également une place plus importante dans le processus opérationnel. Des cartes rebattues mais une stabilité fragile, que les événements de ce mercredi ne devraient pas contribuer à apaiser.

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