Atcher se dit "victime d'un acharnement judiciaire et médiatique" après son éviction de France 2023

Par Rugbyrama
  • Claude Atcher - France 2023
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FAITS DIVERS - Claude Atcher a pris la parole pour la première fois depuis son éviction de France 2023. L'ancien directeur général du Mondial s'est dit "victime d'un acharnement judiciaire et médiatique", via un communiqué publié par ses avocats, ce mardi.

L'ex-directeur général de la Coupe du monde de rugby 2023 Claude Atcher, mis à pied pour "des pratiques managériales alarmantes" en août puis révoqué en octobre, s'estime victime "d'un acharnement judiciaire et médiatique". Claude Atcher a été entendu par l'inspection générale des finances, suite à son éviction de France 2023, le 11 octobre dernier. Dans un communiqué publié aujourd'hui par les maîtres Emmanuel Moyne, Geoffrey Goubin et Alexandra Voirin, les avocats de Claude Atcher ont également dénoncé "une vaste campagne médiatique de dénigrement continue et savamment orchestrée" contre ce dernier.

Le Conseil de prud'hommes saisi

Toujours dans le communiqué, les avocats de Claude Atcher annoncent également que ce dernier a saisi le Conseil de prud'hommes, "tant la procédure que le motif de la rupture de son contrat de travail et obtenir le respect par le GIP de ses droits légaux et contractuels". Nommé en mai 2018 par Bernard Laporte à la tête de du groupe d'intervention publique de France 2023, Claude Atcher a été mis à pied par le ministère des Sports en août 2022, après les révélations de L'Équipe sur "des pratiques managériales alarmantes".

Le communiqué intégral des avocats de Claude Atcher :

Entendu par l’inspection générale des finances, Claude Atcher a, pour la toute première fois, eu l’opportunité de réfuter les allégations particulièrement graves et infondées dont il fait l’objet concernant sa gestion du GIP France 2023. Il dénonce la campagne de dénigrement dont il est la cible depuis juin dernier, ayant conduit à son éviction du GIP France 2023 à l’issue d’une procédure irrégulière et dénuée de tout fondement.

Pour la première fois depuis les mises en cause graves et infondées dont il fait l’objet, Claude Atcher a pu revenir, lors de cette audition, sur sa gestion au sein du GIP France 2023 et réfuter les accusations portées contre lui. Cette enquête s’inscrit dans une vaste campagne médiatique de dénigrement continue et savamment orchestrée contre Claude Atcher. Elle a débuté en juin dernier avec l’article de L’Equipe et a mené à son éviction du GIP France 2023 pour des faits qu’il conteste fermement ce, à l’issue d’une procédure entachée de graves irrégularités.

Nous tenons à rappeler que Claude Atcher a été victime d’une rupture abusive de son contrat de travail notifiée le 10 octobre dernier, pour un prétendu motif de "harcèlement moral". Cette rupture est intervenue au terme d’un simulacre de procédure et d’un rapport de l’inspection du travail commandité par la ministre des Sports. Ce rapport a été établi sans même que Claude Atcher n’ait été entendu par l’inspection du travail, en dépit de sa demande. Le GIP fait état de faits et de déclarations inexacts et erronés, basés sur des accusations anonymes et sortis de leur contexte.

Cette rupture anticipée ne constitue en réalité que le résultat d’une procédure entachée de graves irrégularités, menée par le GIP France 2023, au mépris des règles du droit du travail, des droits de la défense et du respect des libertés fondamentales.

Claude Atcher a évidemment saisi le Conseil de prud’hommes pour contester tant la procédure que le motif de la rupture de son contrat de travail et obtenir le respect par le GIP de ses droits légaux et contractuels.

En définitive, Claude Atcher est la cible d’un acharnement judiciaire et médiatique qui n’a cessé de croître depuis le mois de juin dernier, et dont nous interrogeons toujours l’origine des motivations. Nous appelons l’institution judiciaire à la plus grande vigilance face à cette affaire qui méconnaît les droits de la défense les plus élémentaires et met en péril la réputation d’un homme en l’absence de preuve.

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