Exclu Midol : Kampf se retire de Grenoble et Biarritz

Par Rugbyrama
  • serge kampf 2011
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Serge Kampf, fondateur du groupe de services informatiques et de conseil Cap Gemini, a révélé ce lundi dans les colonnes Midi Olympique, auquel il a accordé un large entretien, qu'il allait se désengager de Biarritz et de Grenoble -promu en Top 14 la saison prochaine- pour ne pas être "hors-la-loi."

Serge Kampf, l'un des principaux argentiers du rugby français, à Biarritz et à Grenoble mais aussi au sein de la sélection internationale des Barbarians, s'est très longuement confié dans Midi Olympique et a révélé en exclusivité l'obligation qui est la sienne de vendre les actions qu'il détient dans le capital du FCG et du BOPB: "Aujourd'hui, je suis le principal actionnaire de deux clubs qui sont Grenoble et Biarritz. Cela n'était pas trop gênant quand ils étaient dans des divisions différentes, l'un en Top 14, l'autre en Pro D2. Mais aujourd'hui, l'accession du FC Grenoble en Top 14 fait de moi un hors-la-loi", a-t-il ainsi déclaré dans l'entretien publié, sur trois pages, ce lundi.

"J'ai choisi de ne pas choisir"

Le fondateur de Cap Gemini a expliqué la motivation de sa décision : "J'ai choisi de ne pas choisir: j'ai donc pris la décision de sortir en même temps des deux clubs et de revendre mes actions à des actionnaires existants qui sont d'accord pour les acheter", a-t-il poursuivi, lui qui précise détenir à titre personnel 46% de Biarritz et 32% de Grenoble, en plus des 16% du club isérois détenus par Luc-François Salvador, le patron de Sogeti, filiale de Cap Gemini. Serge Kampf invoque en fait la loi du 1er février 2012 qui interdit à une même personne privée de contrôler de manière exclusive ou conjointe plusieurs sociétés sportives dont l'objet social porte sur une même discipline ou d'exercer sur elles une "influence notable".

Retrouvez ce lundi, dans Midi Olympique, l'intégralité de l'interview de Serge Kampf dans laquelle il revient également sur son parcours personnel...

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