Davies: "Je suis le premier à dire que je ne suis pas à mon meilleur niveau"

Vous n'étiez pas dans le groupe pour le déplacement chez les Saracens de Londres la semaine dernière. Franck Azéma espérait que cette décision vous fasse réagir. C'est le cas ?

Jonathan DAVIES: Oui. J'étais évidemment très déçu la semaine dernière de ne pas faire partie du groupe, de ne pas être impliqué, mais je suis conscient de ne pas jouer aussi bien que j'aimerais. Maintenant, j'attends dimanche avec impatience, je suis excité par ce match chez nous face à Sale. C'est une grande compétition, et je suis sûr que ce sera un gros match. Nous devons nous assurer de bien travailler pour pouvoir nous créer des occasions dans le jeu, et les saisir pour faire mieux.

Vous êtes conscient de ne pas être au niveau que l'on attendait ?

J.D.: Oui, mes débuts sont difficiles, mais ce n'est jamais évident et je m'y attendais. L'important, c'est que je continue à travailler dur, et que je m'intègre à l'équipe du mieux possible. Tout le monde a besoin de temps, mais je dois bosser et ne pas me reposer sur mes lauriers. Chaque semaine, je dois m'entraîner plus dur, et quand je joue, je dois jouer plus dur. Le niveau de cette équipe est très élevé, et à chaque fois que vous avez une opportunité d'en faire partie, vous devez absolument la saisir...

Certains observateurs se demandent pourquoi vous connaissez des difficultés, à l'image d'autres Gallois. Vous semblez avoir du mal à vous exporter et à briller à l'étranger ?

J.D.: Je ne peux parler que de ce qui me concerne, et de mon point de vue... Mais je suis bien ici. Peut-être que je ne joue pas aussi bien que je le devrais, et je dois faire mieux. Je suis le premier à dire que je ne suis pas à mon meilleur niveau pour le moment, mais maintenant que je n'ai plus de problème au pied, je dois faire le maximum pour montrer ce que je vaux aux coaches, à chaque opportunité.

Peut-être que je m'attendais à ce que la transition et le changement de langue soit un peu plus facile, mais peu importe

Après tout votre début de carrière au pays de Galles, à Llanelli, votre adaptation à la France et Clermont est difficile ?

J.D.: C'est différent... Peut-être que je m'attendais à ce que la transition et le changement de langue soit un peu plus facile, mais peu importe. Je dois juste travailler avec les autres joueurs, Franck (Azéma) et Jono (Gibbes), et continuer à me mettre la pression pour devenir performant.

Pouvez-vous nous dire quelques mots en français ?

J.D.: Euh, je ne voudrais pas me mettre dans une situation embarrassante... Dans quelques temps, six mois, peut-être...

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