Chavancy: "Si on ne veut pas calculer, il faudra battre Trévise et Northampton"

  • Le trois-quarts centre du Racing, Heny Chavancy
    Le trois-quarts centre du Racing, Heny Chavancy
  • Chavancy plaque Campagnaro lors du match aller
    Chavancy plaque Campagnaro lors du match aller
Publié le Mis à jour
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Le Racing-Metro reçoit dimanche Trévise avec la possibilité d'assurer un quart de finale historique en cas de bonus offensif. Un rendez-vous crucial dont l'enfant du club Henry Chavancy mesure toute l'importance.

Arrivez-vous facilement à vous persuader de l'importance historique pour le club de ce match contre Trévise?

Henry CHAVANCY: Tout à fait. C'est un match relativement important pour nous puisqu'il peut nous permettre de nous qualifier pour un quart de finale de la coupe d'Europe, ce qui n'a jamais été fait ici au Racing. C'est évidemment une rencontre cruciale qu'on aborde avec beaucoup d'enthousiasme.

Que représenterait pour vous un quart de finale européen?

H.C: Ce serait une marche de plus gravie dans l'histoire récente du club. Depuis notre remontée en Top 14, on s'est toujours qualifié pour la H Cup. On n'a, jusqu'à présent, pas été capable de gérer à la fois la coupe d'Europe et le championnat. On ne s'est jamais qualifié pour les quarts et on n'a jamais été en position de le faire. On faisait très tôt l'impasse sur cette compétition car c'était trop difficile pour nous de passer les poules. Cette année, on a emmagasiné de l'expérience et notre effectif nous permet aussi de jouer sur les deux tableaux. Le club grandit et nous avons de l'ambition.

Chavancy plaque Campagnaro lors du match aller
Chavancy plaque Campagnaro lors du match aller

Votre adversaire n'a plus rien à jouer dans cette compétition…

H.C: De l'extérieur, Trévise peut sembler être l'adversaire le plus facile de la poule. Maintenant, je le répète, ce match est tellement important pour nous que la préparation en est simplifiée. On n'a pas le droit de tomber dans la facilité en se disant que ce sera justement facile. Les conditions climatiques risquent en plus d'être mauvaises dimanche à Colombes donc on sait que cela se jouera sur le combat. On va devoir répondre présent dans ce domaine et tous les autres pour espérer gagner dans un premier temps, voire plus si affinité pour pouvoir nous qualifier.

Faites-vous du bonus offensif le véritable objectif de cette rencontre?

H.C: C'est la seule possibilité pour assurer mathématiquement notre qualification pour les quarts de finale dès dimanche. Cet objectif peut donc venir au fil du match. Les conditions seront toutefois très difficiles et je ne sais pas si on aura la possibilité de marquer quatre essais. Une chose est sûre, cela deviendra notre objectif si la victoire est assurée.

On est capable de gagner n'importe où, on l'a déjà prouvé

Le dernier bonus offensif du Racing remonte à plus de trois mois. L'équipe a t-elle réduit la voilure sur le plan du jeu?

H.C: Je ne pense pas. C'est aussi dû à la période. On est rentré de plein fouet dans l'hiver et les conditions deviennent plus difficiles. Contre La Rochelle, on perd le bonus offensif un peu bêtement sur une interception alors qu'on était à deux doigts de marquer. On a aussi joué des concurrents directs contre qui il n'est jamais évident de décrocher le bonus. Je ne crois pas à une baisse de niveau mais plus à la qualité des adversaires et au climat qui ne s'y prête pas.

Avec six avants sur le banc, la stratégie de jeu passera plus par les avants dimanche…

H.C: Si les entraîneurs ont mis six avants sur le banc de touche, c'est qu'ils s'attendent à un gros combat devant. On va essayer de développer du jeu quand même et de ne pas avoir un jeu trop restrictif. Après, il faut être lucide. S'il pleut des cordes, il est évident qu'on n'enverra pas beaucoup les ballons sur les extérieurs.

Croyez-vous toujours à la première place?

H.C: Elle est possible et nous avons notre destin entre nos mains. Il faudra pour cela gagner les deux matchs où espérer une défaite de Northampton à Swansea et que nous allions ensuite décrocher un point en Angleterre. Si on ne veut pas calculer, il faudra battre Trévise et Northampton. On est capable de gagner n'importe où, on l'a déjà prouvé. Rien n'est impossible.

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